National
Guéguerre au sein de la majorité gouvernementale
La majorité gouvernementale traverse une véritable crise, due surtout, aux attaques de Khalid Boukrai, député PJDiste, contre le RNI et l’UC
Le quotidien Assabah a noté que le RNI et l’UC ont du mal à supporter les attaques du PJD contre leurs membres et leurs directions, avant d’ajouter que la situation pourrait empirer et conduire à une dislocation de la coalition gouvernementale. Le journal a également avancé que le chef de gouvernement, Saad Eddine El Othmani n’arrive pas à stopper les sorties des membres de son parti ni à mettre un terme aux attaques de ses parlementaires contre le RNI.
Ainsi, le RNI et l’UC ont décidé de riposter aux attaques (en créant le groupe Rassemblement Constitutionnel), notamment à celles de Khalid Boukrai qui a accusé les deux partis de manigances, d’hégémonie sur la majorité et de contrôle de la scène politique, en gros de « tahakkoum ». Boukrai les a également accusés d’avoir tenté d’affaiblir le PJD et d’avoir « évincé Benkirane en s’alliant avec le MP et l’USFP ».
Par ailleurs, le patron de la jeunesse a accusé le groupe du RNI et de l’UC de répliquer au Maroc ce que faisait Ben Ali en Tunisie. La raison pour Boukrai ? Le nom du groupe parlementaire “Rassemblement Constitutionnel” qui a le même nom que le parti de Ben Ali en Tunisie.
Assabah a également indiqué que le Rassemblement Constitutionnel a reproché à Yatim d’avoir renoncé à ses convictions de syndicaliste après sa nomination comme ministre de l’emploi. Il a, par la même occasion, rappelé les discours de militant enflammés de Yatim, qui a rétorqué en disant qu’il était étonné de voir des gens qui exploitent les ouvriers à longueur de journée parler de militantisme.