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La Chambre des conseillers et le Sénat rwandais s’engagent à renforcer leur coopération bilatérale
Un protocole d'entente a été signé, ce mercredi 24 mai à Rabat, entre la Chambre des conseillers et le Sénat de la république du Rwanda, portant sur le renforcement du dialogue et de la coopération entre les deux institutions législatives.
En vertu de cet accord conclu entre premier vice-président de la Chambre des conseillers, Abdessamad Kayouh, et le président du Sénat rwandais Bernard Mazuka, les deux parties s’engagent également à renforcer les relations bilatérales et liens entre les peuples des deux pays, ainsi que de collaborer dans leurs intérêts mutuels au sein des organes parlementaires multilatéraux au niveau régional, continental et international.
Les deux parties se sont mis d’accord aussi sur l’élaboration, d’un commun accord, d'initiatives visant à promouvoir les capacités du personnel parlementaire, par l’organisation notamment de conférences, de forums, de séminaires, de stages et des formations au profit des ressources humaines relevant des deux institutions.
Cet accord s’ajoute à une vingtaine de conventions signées dans plusieurs domaines, lors de la visite du roi Mohammed VI l’année dernière à Kigali, a déclaré Abdessamad Kayouh à la presse à l'issue de la cérémonie de signature.
La chambre des Conseillers assurera l’accompagnement et la mise en œuvre de cet accord dans le cadre de la diplomatie parallèle avec la république du Rwanda, a-t-il souligné, notant que les relations bilatérales se hisseront à un niveau très élevé à la faveur de l’ouverture de l’ambassade de la république de la Rwanda au Maroc et au lancement d’une ligne aérienne reliant Kigali à Casablanca.
Pour sa part, Bernard Mazuka s’est félicité des relations « dynamiques » et « sincères » unissant les deux pays, et qui ont été tracées et lancées par le roi Mohammed VI et le président de la république de Rwanda Paul Kagamé.
Il a rappelé dans ce cadre les accords gouvernementaux de partenariats économiques signés entre les deux pays, se réjouissant de l’état d’avancement considérable d’un bon nombre de ces conventions.
Bernard Mazuka a noté, à cet égard, que ce protocole d’entente visera essentiellement la promotion de l’échange d’informations, d’expériences et d’idées sur les sujets d’intérêt commun parmi les membres des deux organes législatifs respectifs, tout en permettant aux peuples des deux pays de bénéficier des opportunités résultant de la coopération économique, politique et culturelle bilatérale.