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La direction du PJD nie toute intention d’empêcher Benkirane d’encadrer les congrès régionaux
A l’issue de sa dernière réunion, le secrétariat général du PJD publiait un communiqué dans lequel il faisait savoir que seuls ses membres étaient habilités à encadrer les congrès régionaux. Beaucoup avaient vu dans cette mesure une manière d’écarter Benkirane, qui n’est pas membre du secrétariat général. Aujourd’hui, la direction du parti nie toute volonté d’écarter l’ancien secrétaire général du parti et s’explique
La direction du parti a même assuré qu’elle n’avait nullement l’intention d’empêcher Abdelilah Benkirane d’encadrer les congrès régionaux, à supposer que cela soit la volonté des militants.
Selon le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia, le directeur général du parti, Abdelhak Elarabi a tenu à apporter des éclaircissements concernant le communiqué en question en précisant que la décision du secrétariat général ne concerne que la présidence des travaux de ces congrès. Le responsable a ajouté que, s’agissant de l’encadrement, la décision revient aux instances régionales.
Par ailleurs, les bases du parti elles-mêmes ne comprennent pas pourquoi Benkirane ne serait pas en mesure d’encadrer ces rencontres, souligne le journal. Quant à la présidence des travaux des congrès, elle est en effet réservée aux membres de l’exécutif, dont Benkirane ne pas partie.
Il faut également noter que le PJD a entrepris une réorganiser de ses structures centrales. Ainsi Aziz Rebbah occupe la tête de la commission chargée du suivi de l’action des élus, Mustapha Ramid et Slimane El Omrani toujours à la présidence de la commission de l’intégrité et de la transparence et de la commission de communication et des relations externes, tandis que Jamila Moussali dirige la commission de la parité et de l’égalité des chances, etc.
Cependant, le quotidien avance que les militants de base espèrent un come-back de Benkirane sur la scène politique lors de ces rencontres. En effet, après ses dernières sorties contre le RNI et l’USFP, l’ancien secrétaire général du PJD avait quelque peu disparu.
Pour rappel, Benkirane avait profité du 6ème congrès de la jeunesse du PJD, tenu le 3 février dernier, pour lancer des piques à l’USFP et le RNI. Il avait, notamment accusé Aziz Akhannouch de cumuler pouvoir et fortune, ce à quoi le président du RNI n’avait pas tardé à répondre.