Politique
Le gouvernement nie les allégations sur la hausse des salaires des ministres
Suite aux rumeurs selon lesquelles il y aurait une hausse des salaires des ministres et des secrétaires généraux et une modification de la procédure concernant la nomination à de hautes fonctions dans l’administration publique, le gouvernement a tenu à apporter un démenti
Dans un communiqué du ministère de la réforme de l’administration et de la fonction publique, le ministre Mohamed Ben Abdelkader a nié catégoriquement ces rumeurs qui constituent « des informations erronées », précisant que ces médias prétendent, en se basant sur des sources anonymes (...) que les décrets en question visent à accorder aux ministres la liberté de nommer les secrétaires généraux et les directeurs centraux et à permettre aux ministres et aux hauts fonctionnaires de l'administration de s'enrichir.
Le ministère a également affirmé qu' « il n'existe aucun projet de décret concernant les rémunérations des ministres et des secrétaires généraux et que le concours de nominations aux postes de la haute fonction n'a pas été annulé, que ce soit au niveau du cabinet du ministre ou du chef du gouvernement ou encore au secrétariat général du gouvernement ».
Il a aussi souligné qu’actuellement le ministère dispose uniquement des recommandations émises par le forum national pour la restructuration de la haute fonction publique, tenu le 27 février dernier à Skhirat et qui concernent les domaines d'accès aux hautes fonctions, la professionnalisation de ces postes et les programmes contractuels.
De même, aucune de ces 45 recommandations ne contient un signe implicite ou explicite de l'annulation de la procédure de candidature et de compétition sur les postes de la haute fonction ou un signe concernant l'augmentation des salaires et des indemnisations, ajoute le communiqué.
Dans le but d'approfondir la concertation et d'assurer un engagement optimal pour la mise en oeuvre de la réforme, le ministre a indiqué que les recommandations de ce Forum seront soumises à l'attention du Conseil supérieur de la fonction publique lors de sa prochaine session, eu égard à ses attributions consultatives qui permettent aux fonctionnaires d'exercer leur droit de prendre connaissance de l'ensemble des projets de lois et des décrets que le gouvernement proposera dans le cadre de la réforme du système de la fonction publique.