Les jeunes veulent leur part de responsabilité

5437685854_d630fceaff_b-

71% déclarent n’avoir jamais participé à un programme ciblant les jeunes.

1
Partager :

 

Quelque 70% des Marocains aspirent à une meilleure participation des jeunes à l’élaboration des programmes publics, selon un sondage lancé par le Conseil économique, social et environnemental (CESE).

L’aspiration à une meilleure participation des jeunes à l’élaboration des programmes vient en tête des revendications (69,90%), suivie de l’amélioration de l’ensemble de l’écosystème (64,35%) et de la proximité dans l’accompagnement des jeunes (63,42%), ressort-il des résultats du sondage lancé à travers la plateforme de participation citoyenne "ouchariko. ma" sur les programmes publics destinés aux jeunes.

La communication autour de l’offre des programmes ainsi que leurs résultats est réclamée respectivement par 57,17% et 58,6% des sondés, poursuit la même source, ajoutant qu’une meilleure cohérence et visibilité des interventions publiques en faveur des jeunes suppose selon les sondés une plus grande complémentarité et cohérence entre les programmes (51,15%) ainsi qu’une évaluation à laquelle doivent participer les jeunes (57,17%).

Enfin, selon 8% des sondés, une bonne implémentation desdits programmes passe par une gestion plus transparente, une bonne gouvernance, l’implication de la société civile et la promotion des “success stories”.

Le sondage montre également que 71% déclarent n’avoir jamais participé à un programme ciblant les jeunes.

L’insuffisance des efforts de communication et de sensibilisation autour des programmes publics destinés aux jeunes est confirmée par les résultats du sondage qui montrent que plus des trois quarts des participants sont peu ou pas informés sur ces programmes et sur leurs résultats, tandis qu’environ 4% seulement s’estiment être bien informés. 71.57% d’entre eux déclarent n’avoir jamais participé à un programme ciblant les jeunes.

Dans le cadre de l’élaboration de son avis, suite à la demande de la Chambre des Conseillers, sur les programmes publics destinés aux jeunes durant la période 2016-2021, le CESE a sollicité, du 29 juin au 22 juillet 2022, la contribution des citoyen(ne)s à travers sa plateforme "ouchariko. ma".

Les résultats de la consultation reflètent la perception des participant(e)s concernant les programmes publics destinés aux jeunes, notamment dans les domaines de la formation, de l’emploi, de l’entrepreneuriat et de l’intégration sociale. Le nombre des interactions avec le sujet est de 27.881 dont 432 réponses au questionnaire.

Voici l’essentiel des résultats de ce sondage lancé 

- L’aspiration à une meilleure participation des jeunes à l’élaboration des programmes vient en tête des revendications (69,90%), suivie de l’amélioration de l’ensemble de l’écosystème (64,35%) et de la proximité dans l’accompagnement des jeunes (63,42%).

- La communication autour de l’offre des programmes ainsi que leurs résultats est réclamée respectivement par 57,17% et 58,6% des sondés.

- Une meilleure cohérence et visibilité des interventions publiques en faveur des jeunes suppose selon les sondés une plus grande complémentarité et cohérence entre les programmes (51,15%) ainsi qu’une évaluation à laquelle doivent participer les jeunes (57,17%).

- 71% déclarent n’avoir jamais participé à un programme ciblant les jeunes.

- Le sondage confirme la primauté des questions de la formation (80,78%) et de l’insertion des jeunes dans le marché du travail (76,62%), lesquelles doivent être érigées, selon les participants au sondage, en priorité par les programmes publics.

- Les thèmes de la culture (50%), du sport et des loisirs (48,37%) et de la santé (45,37%) occupent aussi une importance primordiale que ces programmes doivent davantage considérer.

- Pour 12,73% des participants, les programmes destinés aux jeunes devraient s’atteler à des thématiques cruciales telles que l’environnement, la recherche scientifique, la citoyenneté, l’éducation financière et l’économie sociale et solidaire.

- Près de la moitié des sondés (49,11%) considère les programmes destinés aux jeunes comme non performants, alors que ces programmes demeurent moyennement performants pour 44,05% des participants et performants pour seulement 6,84%.

- Intelaka s’est révélé être le programme des jeunes le plus connu parmi les participants à la consultation (71,52%). La phase III de l’INDH occupe la deuxième place (43,28%), tandis que les programmes d’insertion des jeunes sur le marché du travail (IDMAJ, TAHFIZ, TAEHIL) semblent relativement peu connus du public (entre 15,97% et 25,69%).

- 20% des répondants ont évoqué d’autres programmes tels que Forsa et Awrach.

- Le CESE indique que 75% des répondants sont âgés entre 20 et 39 ans, ajoutant que le nombre relativement élevé de répondants parmi les tranches d’âge de plus de 20 ans (40,14% des 20-29 ans et 35,21% des 30-39 ans) traduit l’intérêt que portent ces catégories aux questions de la consultation.

lire aussi