‘’Partition’’ du Sahara Marocain : Nasser Bourita met officiellement et fermement de la clarté dans la confusion jetée par de Mistura

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« Cette idée a été initiée par James Baker, avec le soutien de l’Algérie, et notre réponse à de Mistura a été claire : cette proposition, bien qu’ancienne, est toujours inacceptable. Le Maroc ne négocie pas son intégrité territoriale, et la marocanité du Sahara ne saurait être un sujet de négociation, ni soumise à des compromis » (Bourita) 

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Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a déclaré que le rapport de l’envoyé personnel du SG des Nations unies, Staffan de Mistura, concernant sa proposition de partition du Sahara est bien réel et a été évoqué lors de sa visite au Maroc au mois avril dernier.

Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue estonien, ce lundi, Bourita a expliqué que « le Maroc a réitéré sa position claire en réponse à la proposition de De Mistura, qui a été formulée sur instruction du Roi Mohammed VI, rejetant fermement ces orientations vouées à l’échec, contraires à la position du Royaume et de son peuple, comme cela avait déjà été exprimé en 2002». 

« Cette idée a été initiée par James Baker, avec le soutien de l’Algérie, et notre réponse à De Mistura a été claire : cette proposition, bien qu’ancienne, est toujours inacceptable. Le Maroc ne négocie pas son intégrité territoriale, et la marocanité du Sahara ne saurait être un sujet de négociation, ni soumise à des compromis », a ajouté le ministre. 

Bourita a également insisté sur le fait que « De Mistura aurait dû nous dire qui l’a encouragé à formuler ces idées rejetées, car elles vont à l’encontre de la position de principe du Royaume et du peuple marocain, pour qui le Sahara est une ligne rouge ».

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« De Mistura aurait dû nous indiquer quelles étaient les parties à l’origine de cette proposition et quelles étaient leurs motivations. En ce qui concerne l’élargissement et la définition plus détaillée du plan d’autonomie, notre position est claire : c’est un point d’arrivée, pas un point de départ. Cette initiative bénéficie d’un soutien constant dans le cadre de la dynamique créée par le Roi, en s’inscrivant dans un cadre international pour la résolution du conflit, tout en ayant des lignes rouges et des domaines de détails qui ne peuvent être touchés », a poursuivi Bourita.

« Le jour où les autres parties souhaitent négocier cette initiative, cela pourra être envisagé, dans le respect de ces lignes rouges, mais tant que ces conditions ne sont pas réunies, il est difficile d’avancer sur ce dossier pour l’instant», a conclu le ministre.

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