Projet de loi sur le droit de grève : Le miracle est-il désormais possible ? 

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Suppression des peines privatives de liberté en cas de grève, ainsi que l’abrogation de l’interdiction de la grève solidaire et de la grève alternative, qui figuraient encore dans le texte initial

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Le premier amendement, celui qui donne une nouvelle dimension à la grève, redéfinit ses motivations, ses acteurs et ses objectifs pourrait trouver enfin un écho favorable au sein des groupes parlementaires de l’opposition, qui ont proposé cette révision dans un esprit de consensus. La commission, ne perdant pas de temps, s'est plongée dans le débat autour des centaines d’articles qui composent cette loi organique et devaient se prolonger. 

Les observateurs auraient palpé de l’enthousiasme chez les parlementaires députés de la majorité comme de l’opposition. Ils se sont dit satisfaits de la suppression des peines privatives de liberté en cas de grève, ainsi que l’abrogation de l’interdiction de la grève solidaire et de la grève alternative, qui figuraient encore dans le texte initial. Les députés estiment que peut-être enfin que cette nouvelle formulation du texte pourrait permettre au Maroc de se doter enfin d’un cadre juridique moderne, qui garantit à la fois les droits des travailleurs et des employeurs, tout en stimulant les investissements.

La commission des secteurs sociaux devrait approuver les amendements au projet de loi sur le droit de grève dans la nuit de mardi à mercredi. Une fois validée, cette révision sera présentée en séance plénière à la Chambre des représentants dès la semaine prochaine pour adoption finale. Un miracle pour cette loi depuis plus de soixante ans dans l’antichambre de son adoption, n’est plus impossible. 

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