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Quiproquo : Rabat et Moscou accordent leurs violons
Un communiqué du MAEC rapporte que le ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération a reçu l'ambassadeur de la fédération de Russie à rabat à la demande de ce dernier, afin d’éclaircir un quiproquo
A cette occasion, peut-on lire dans le communiqué, « l'ambassadeur russe a exprimé la préoccupation de Moscou, suite a des déclarations médiatiques attribuées à un très haut responsable gouvernemental marocain accusant la Russie d'être responsable de la destruction de la Syrie ».
La réponse du ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération a été on ne peut plus claire, soulignant « l'attachement du Royaume à la préservation des relations fortes avec la Fédération de Russie, confortées par la déclaration sur le partenariat stratégique approfondi, conclue à l'occasion de la visite Royale à Moscou », affirme la même source.
Le ministre des affaires étrangères et de la coopération a ensuite rappelé la position claire du Maroc sur la crise syrienne. « A cet égard, le Royaume du Maroc respecte le rôle et l'action de la Fédération de Russie sur ce dossier comme sur d'autres questions internationales », rapporte le communiqué.
A cet effet, le ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération a assuré son interlocuteur que « le Royaume du Maroc, en tant qu'Etat responsable et crédible sur la scène internationale, arrête ses positions diplomatiques officielles à l'aune des valeurs, des principes et des intérêts gouvernant sa politique extérieure. Ces prises de positions officielles interviennent à la suite d'une évaluation réfléchie et d'un processus d'interaction et de validation impliquant plusieurs acteurs et institutions. Ces prises de positions officielles ne peuvent, de par leur complexité et leur gravité, faire l'objet d'improvisions hasardeuses, ni exprimer des points de vue personnels. »
Pour conclure, le communiqué du MAEC a rappelé que le roi « demeure le garant de la constance et de la pérennité des positions diplomatiques du Royaume du Maroc, et du respect de ses engagements internationaux ».