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TUCAD9: Le pouvoir algérien réduit à resquiller une place pour le Polisario
Le ministre délégué japonais aux Affaires étrangères Fukazawa Yoichi intervenant en séance plénière pour réaffirmer la position de son pays
Depuis au moins 1975 que le pouvoir militaire algérien travaille à entrer par effraction au Sahara marocain, le voilà un demi-siècle plus tard réduit à resquiller une place au Place au Polisario à la réunion de la TICAD, in Forum nippo-africain dédié au développement de l’Afrique. Au cas où la définition de resquiller échapperait à quelqu’un en voici la définition : « Entrer sans payer ou sans être invité ; obtenir ou essayer d’obtenir quelque chose sans y avoir droit. » Si bien qu’à Tokyo, Alger s’est offert en spectacle. Retour sur un film où seul le burlesque le disputait au ridicule :
Dans une tentative d'impliquer le Japon dans le conflit du Sahara, un milicien du Polisario s'est infiltré vendredi dans la salle de la réunion ministérielle préparatoire de la neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD 9), qui a réuni des hauts responsables du Japon et des pays africains membres des Nations Unies. Celle-ci a entamé samedi ses travaux, prévu pour deux jours au niveau de la conférence ministérielle
La vaine tentative algérienne n’a finalement débouché que sur la sortie de la diplomatie japonaise qui a réaffirmé à cette occasion n’avoir jamais reconnu la fantomatique RASD. Pour rappel, le ministère japonais des Affaires étrangères a adressé des invitations à participer à la réunion ministérielle (TICAD 9) exclusivement aux pays africains membres des Nations Unies. La "République sahraouie" autoproclamée à l’instigation d’Alger par le Polisario n'a pas été invitée. De même, la liste officielle des pays participant à cette réunion ne comprenait pas la "République sahraouie". Le Japon n'a d’ailleurs pas délivré de visas à ses représentants et a refusé catégoriquement de recevoir leurs documents de visa ou de voyage.
Les éléments du Polisario ont réussi à se rendre au Japon avec des passeports algériens en tant que membres de la délégation algérienne, car l'ambassade d'Algérie à Tokyo a présenté des notes verbales aux autorités japonaises demandant des visas pour eux en tant qu'Algériens, de la même manière que pour le reste des membres de sa délégation .
Il est à noter que lors de l'organisation dans la salle de réunion, seuls figuraient les plaques portant les noms des pays africains membres des Nations Unies invités à la conférence.
Les vidéos qui ont fait le buzz sur les réseaux sociaux montrent un milicien du Polisario infiltré qui se faufilait dans la salle de réunion avec des badges algériens en tant que membres de la délégation algérienne, il s’est installé en resquilleur et a sorti de son cartable une plaque portant l'inscription "République sahraouie" et l'a placée dans un geste qui se voulait discret sur la table.
Une source roche de l’organisation de la conférence a précisé que cette plaque falsifiée était totalement différente des plaques officielles fournies par le ministère japonais des Affaires étrangères.
L'objectif de cet acte était de donner une impression trompeuse que la "république sahraouie" participait à cette réunion, ce que la délégation marocaine et de nombreux autres participants ont fermement dénoncé.
Face à cet acte considéré comme une fraude diplomatique, le Japon a officiellement clarifié la situation par la voix du haut responsable japonais qui présidait la réunion, rappelant et réitérant que son pays ne reconnaissait pas la "république sahraouie".
Cette intrusion démontre une fois de plus que l'Algérie est le parrain de la "république sahraouie", qu'elle a créée sur son territoire, et qu'elle est un acteur principal dans le conflit du Sahara, qui approche de sa cinquantième année.
Mais les médias algériens, toujours aussi fourvoyés par les pouvoirs de leur pays avaient promu la participation de la "République sahraouie" à la réunion de Tokyo comme une "victoire diplomatique".