C’est ce mercredi que reprendront les consultations du Chef du gouvernement désigné avec les différents partis pour affiner la configuration du futur cabinet et établir les croisements programmatiques entre les différents programmes électoraux des formations devant constituer l’ossature de la prochaine gouvernemental qui, quelle que soit sa couleur, devra autour de Aziz Akhannouch, mettre en œuvre les principales orientations du Nouveau Modèle de Développement.

Aziz Akhannouch devra recevoir le même jour Nabil Benabdellah, dont le rendez-vous a été décalé en raison de sa présence lundi à Dakhla où son parti devrait prendre la présidence de la région. A l’heure où nous écrivons on n’arrive pas à savoir si une rencontre est programmée avec le secrétaire général démissionnaire du PJD, tout au plus des sources du parti islamiste confirment avoir reçu une invitation dans ce sens. 

Mais le Chef du gouvernement désigné ne semble pas avoir beaucoup de temps devant lui puisque la proclamation du nouveau cabinet devrait se faire à la fin du weekend ou au plus tard au début de la semaine prochaine. C’est pour cette raison que l’Istiqlal qui s’y voit a avancé son conseil national au 18 septembre après l’avoir initialement programmé pour le 25 du même mois.

Même si la formule ne semble pas faire l’unanimité des observateurs et des analystes qui verraient plutôt le PAM dans l’opposition, la coalition qui se dessine pour l’instant s’articule autour des trois formations arrivées en tête (RNI, PAM, Istiqlal), mais l’USFP de Driss Lachgar ne semble pas se résigner à passer dans l’opposition et fait pression pour figurer dans la prochaine équipe gouvernementale. C’est dans ce sens qu’un long communiqué du Bureau politique a insisté sur l’attachement de l’USFP « à partager avec les forces aspirant au changement son désir d’assumer les responsabilités dans la mise en œuvre du Nouveau Modèle de Développement ».