Sans doute que l’essentiel du message du Roi dans son discours devant les parlementaires à l’ouverture de la nouvelle année législative, se trouve non pas dans le discours qui appelle à « un séisme » politique si nécessaire, mais dans les signes coraniques lus auparavant, toujours choisis avec soins. Extraits du verset Al-anfal, ils disent : « Et ne soyez pas comme ceux qui disent: «Nous avons entendu, alors qu’ils n’entendent pas. Les pires des bêtes auprès d’Allah, sont, [en vérité], les sourds-muets qui ne raisonnent pas. Et si Allah avait reconnu en eux quelque bien, Il aurait fait qu’ils entendent. Mais, même s’Il les faisait entendre, ils tourneraient [sûrement] le dos en s’éloignant. »

En faisant référence tout de suite après dans son discours au dernier discours du Trône qui a dressé un tableau sombre de la situation du pays où aucun secteur ou pan de la société et de l’Etat marocains n’a été épargné, le Souverain disait son insatisfaction des réactions ‘’palabreuses’’ auxquelles il a donné lieu sans qu’émerge une idée nouvelle ou un projet concret qui tireraient les attitudes et actions qu’imposait ce discours.

Le Roi Mohammed VI a précisé qu’on ne critique pas pour critiquer, mais pour réformer, soulignant que la situation actuelle exige de la fermeté. Il a également indiqué que les problèmes sont connus et appellent des solutions et non pas une inflation de diagnostics. Le Maroc, a-t-il encore précisé a besoin d’un nouveau projet de développement. Nous y reviendrons.