Il y a deux ans jour pour jour, l’état de pandémie était déclaré par l’OMS

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Le 16 mars 2020, le Maroc décrétait à son tour l’état d’urgence sanitaire, on y est encore…

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Genève - La pandémie de Covid-19 est loin d'être terminée, a averti mercredi le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), deux ans presque jour pour jour après avoir prononcé le mot qui a fait réaliser au monde entier la gravité de la crise sanitaire provoquée par le Covid-19. C’était le 11 mars 2020. Cinq jours plus tard, le 16 mars, le Maroc proclamait l’état d’urgence sanitaire

"Ce vendredi marquera deux ans depuis que nous avons dit que le Covid-19 se répandant dans le monde entier pouvait être qualifié de pandémie", a rappelé le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'un point de presse à Genève, toujours en virtuel.

Il n'a pas manqué de rappeler que six semaines plus tôt, "quand il n'y avait que 100 cas recensés en dehors de Chine et pas de mort", il avait déclenché le niveau d'alerte sanitaire le plus élevé de l'OMS - une urgence de santé publique de portée internationale.

Mais cette qualification n'avait pas frappé les esprits et il a été reproché plus tard à l'organisation d'avoir trop tardé à prendre la mesure de la catastrophe à venir.

"Deux ans plus tard, plus de 6 millions de personnes sont mortes", a-t-il déclaré.

Même si l'OMS note depuis quelque temps que le nombre d'infections et le nombre de mort baissent, "cette pandémie est loin d'être terminée et elle ne sera finie nulle part si elle n'est pas finie partout", a souligné le patron de l'organisation.

L'OMS a noté une croissance très forte dans la région du pacifique occidental, même si au niveau mondial le nombre de nouvelles infections et de décès ont baissé respectivement de 5 et 8%, selon le rapport épidémiologique hebdomadaire.

"Le virus continue d'évoluer et nous continuons à faire face à des obstacles majeurs dans la distribution des vaccins, des tests et des traitements partout où le besoin s'en ressent", insiste le Dr. Tedros.

Les tests -qui permettent de détecter les nouveaux variants- sont une source d'inquiétude pour l'OMS, son patron notant que "plusieurs pays ont drastiquement réduit leurs tests".

"Cela nous empêche de voir où se trouve le virus, comment ils se répand et comment il évolue", a-t-il mis en garde.

 

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