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Pour son 65ème anniversaire, la DGSN, en attendant le nouveau siège, inaugure une mise à niveau globale
Abdellatif Hammouchi, directeur général DGSN/DGST à l’inauguration du club équestre
Kénitra - Le nouveau club équestre de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) à Kénitra dispose d'une carrière équestre principale répondant aux normes internationales
Relevant de la DGSN, inauguré près de la forêt Maâmoura et de l'Institut royal de police à Kénitra, il s’étale sur une superficie de près de dix hectares et offre des formations policières dans les domaines de cavalerie, de distraction et de compétition en équitation.
Le club est équipé de trois carrières couvertes de dressage
Cette nouvelle structure abrite "une unité de formation" offrant des formations spécialisées et continues au profit des fonctionnaires de police exerçant aux brigades de cavalerie et comprend des équipements et des dépendances réalisés selon les programmes modernes et les techniques adoptées en matière de formation théorique et appliquée au profit des cavaliers de la sûreté nationale notamment en ce qui concerne l’élevage des chevaux et leur dressage pour effectuer les différentes missions à caractère sécuritaire.
Le nouveau club équestre abrite aussi plusieurs dépendances équipées selon une approche transversale répondant aux standards internationaux liés à l’organisation et l’accueil de compétitions du sport équestre et le développement de la pratique de cette discipline parmi la famille de la sûreté nationale.
Le club est équipé de trois carrières couvertes de dressage, dont une circulaire couverte d’un diamètre de 18 mètres lié à un tuyau d’arrosage autoprogrammé, utilisées dans le dressage des chevaux aux exercices de course et de marche selon des besoins liés aux spectacles ou aux missions policières dont la gestion des patrouilles montées et la préservation de l’ordre.
Le club dispose aussi d’une clinique vétérinaire composée de 13 écuries de soins dotées de tout le matériel médical vétérinaire notamment dans le domaine de diagnostique, de suivi, d’analyses périodiques au profit des chevaux de la sûreté nationale et d’une carrière principale d’une superficie de 7000 m2, équipée d’un terrain dédié aux compétitions équestres dont le saut d’obstacles, les spectacles et les activités de dressage.
Cette carrière est liée à une tribune VIP et d’une tribune d’honneur et une autre couverte pour le public, d’une capacité de 400 à 500 sièges.
Cet espace dispose également d’une autre carrière s’étalant sur 2800 mètres carrés et autre secondaire dédié aux entraînements et préparatifs lors des compétitions sportives officielles.
Il a été aussi doté d’un atelier de sellerie et un autre de maréchalerie et des dépendances d’accueil, des vestiaires pour cavaliers et du matériel logistique pour transporter les chevaux et cavaliers et une unité vétérinaire mobile pour soigner les chevaux.
La DGSN à l’épreuve de l’état d’urgence sanitaire
Un anniversaire dans un contexte particulier de l’état d’urgence sanitaire
La Direction générale de la sûreté nationale a commémoré dimanche le 65è anniversaire de sa création, une occasion de célébrer le rôle combien décisif de cette institution dont la vigilance et le haut sens de professionnalisme ont, au fil des années et des épreuves, su préserver la sécurité et la quiétude des citoyens.
Une occasion annuelle pour de la Sûreté nationale d'évaluer le bilan des réalisations et des prestations fournies aux citoyens et à l’ensemble des étrangers dans le Royaume, qu’ils soient touristes ou résidents. Cette célébration offre également l'opportunité de se pencher sur les défis et enjeux inhérents aux nouvelles formes de criminalité et les pistes à emprunter pour mettre les plans d'action au diapason des attentes des citoyens, indique la DGSN dans un communiqué.
Eu égard au contexte actuel marqué par des mesures de précaution mises en place afin de garantir la sécurité sanitaire des citoyens et prévenir la propagation de la pandémie de Covid-19, la DGSN a décidé d’annuler toute forme de festivités qui accompagnent la célébration de son anniversaire, tout en consignant les orientations stratégiques à court terme de la famille de la Sûreté nationale dans une lettre d’orientation adressée à l’ensemble des services centraux et déconcentrés de la Direction..
Dans cette lettre d’orientation, le Directeur général de la DGSN et de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), Abdellatif Hammouchi, a exprimé ses sincères remerciements, ses vœux et son estime à la grande famille de la Sûreté nationale avec ses femmes fonctionnaires, engagées en première ligne, ainsi que ses hommes qui font preuve d’un attachement responsable au service de la sécurité de la patrie et du citoyen, ainsi qu’à ses retraités ayant fourni des services énormes et consenti de grands sacrifices pour assurer la sécurité en tant que service public et droit constitutionnel pour tout citoyen.
Le Directeur général de la DGSN et de la DGST a également souligné que l’anniversaire de la DGSN intervient cette année dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire ainsi que par une demande publique accrue sur le service sécuritaire dans les différents domaines, notant que cette commémoration coïncide aussi avec la célébration de l'Aïd Al Fitr et les premiers jours du mois béni de Chaoual.
Il a saisi l'occasion pour saluer hautement les sacrifices des femmes et hommes de la Sûreté nationale tout au long de la période de l’état d’urgence sanitaire, afin de préserver la sécurité et protéger les biens, tout en honorant la mémoire de ceux parmi les membres de la sûreté nationale ayant perdu leur vie durant cette période à cause du Covid-19.
Il a en outre mis en avant les plans d’action intégrés que la famille de la DGSN a mis en place durant l’état d’urgence, notamment en matière d’application des mesures de confinement, de lutte contre la criminalité, de préservation de la sûreté publique, de renforcement du sentiment de sécurité et de lutte contre les fake news. Ces plans d’action ont joué un rôle important et apporté une contribution conséquente à l’aboutissement de l’effort collectif visant à gérer la pandémie et à atténuer ses répercussions, et ce aux côtés de l’ensemble des intervenants qui sont en première ligne sur le front de la lutte anti-Covid.
Le Directeur général de la DGSN et de la DGST a, de même, appelé l’ensemble des fonctionnaires à continuer à faire preuve de mobilisation, avec le même sens d’engagement, afin de mieux servir les citoyens dans un esprit d’abnégation et en toute responsabilité, en plaçant le citoyen au premier rang des priorités de l’institution de sûreté, dans le respect de la loi, des droits et libertés des personnes et des groupes.
Le laboratoire, une plateforme d’envergure
Le laboratoire national de la police scientifique et technique de Casablanca
La DGSN, a-t-il dit, poursuivra ses efforts visant à réunir les conditions appropriées pour que ses fonctionnaires puissent s’acquitter de leurs nobles missions, à parachever le projet de mise à niveau de l’infrastructure des services de sûreté, de développement des mécanismes de travail et d’amélioration de leurs conditions sociales et professionnelles. Il s'agit de faire montre de la même volonté en termes de réformes et de moralisation professionnelle, partant de la conviction selon laquelle la consolidation des fondements de la bonne gouvernance dans le service public de la police requiert des fonctionnaires bien formés, attachés aux principes de transparence et d’intégrité et à la culture des droits de l’homme.
A ce sujet et dans le respect de la distanciation et des mesures préventives imposées par la pandémie et après achèvement du contrôle médical de l’ensemble de l’assistance, le Directeur général de la DGSN a inauguré des projets d’envergure de sûreté à Casablanca et à Kénitra.
Il s’agit de l’inauguration des nouveaux sièges du Laboratoire national de la police scientifique et technique, de la Brigade nationale de la police judiciaire, du district de police et du service des accidents de circulation à l’avenue Roudani à Casablanca, outre l’inauguration du Club équestre de la DGSN à Kénitra.
Édifié sur une superficie d’environ 8600 m2, le nouveau laboratoire national de la police scientifique et technique est composé de six étages, d’un sous-sol et de cinq plateformes techniques équipées pour accueillir le service de la biologie légale, le service de chimie, le service des drogues et de toxicologie, le service des preuves pénales, le service dédié à l'empreinte héréditaire, le service administratif et de gestion des affaires des fonctionnaires, les filières du logistique, des saisies et preuves, de l’évaluation de la qualité et la sécurité et de la sécurité des systèmes d’information.
La DGSN mise aussi sur le développement du mécanisme de la recherche pénale, la mobilisation des sciences et des nouvelles techniques au service de la justice, le but étant de consacrer les fondements du procès équitable et la dimension des droits de l’homme dans les enquêtes préliminaires, à travers le recours systématique par les officiers de la police judiciaire à la police technique et scientifique et aux preuves scientifiques pour élucider les crimes, outre le renforcement de la transparence dans les procédures de prélèvement, de collecte et de protection de la preuve scientifique et la garantie de sa validité devant les autorités judiciaires compétentes.
Il a été procédé aussi à l’équipement de la division chargée de l’ADN ou l’empreinte héréditaire par des mécanismes très développés et minutieux, premiers en genre à l’échelle africaine dans le domaine de l’extraction de l’ADN. Il s’agit de mécanismes qui vont permettre de hisser la performance et de renforcer la qualité à travers le traitement minutieux et dans un court délai d’un maximum d’échantillons relevés sur la scène du crime, à raison de 300 échantillons dans un temps ne dépassant pas trois heures.
Ce laboratoire a été équipé d’un mécanisme nouvelle génération pour effectuer des expertises génétiques permettant de traiter 20.000 unités d’ADN en une puce pour identifier l’appartenance géographique des personnes poursuivies dans des affaires pénales et les traces (couleur des yeux et des cheveux), outre l’identification des victimes des catastrophes naturelles de différents types.
Il a été aussi doté d’équipements et du matériel modernes et de haute précision utilisant le système d’imagerie multi-spectrale en vue de lutter contre les crimes liés aux différents genres de falsification, selon une base de données de plus de 2000 modèles de comparaison dont les passeports, les visas, les monnaies nationales et les devises et les pièces d’identité et de résidence.
Et en vue de lutter contre les nouveaux crimes, le laboratoire a été équipé de nouveaux mécanismes techniques pour identifier la nature de l’encre utilisée dans les documents falsifiés et d’autres pour agrandir le volume des produits objets de traitement à plus de 300.000 fois de son volume réel. Ces nouveaux appareils contribueront à déterminer les composantes organiques et inorganiques des produits objets de traitement, en se basant sur une série de 40.000 applications portant sur 40.0000 échantillons, en contribution à la lutte contre le crime lié aux armes à feu, les explosifs, le trafic de drogue et les produits utilisés dans l’intoxication et menaçant l’environnement.
Un nouveau siège pour la BNPJ
Le nouveau siège de la brigade nationale de la police judiciaire à Casablanca
Le nouveau siège de la brigade nationale de la police judiciaire a été édifié sur une superficie de près de 16000 m2, composé de 8 étages dont deux sous-sols.
Il a été équipé pour abriter les bureaux spécialisés de la BNPJ dans les domaines de lutte contre le crime terroriste, l’extrémisme violent, le crime transfrontalier notamment les drogues, les psychotropes, l’immigration illégale, le crime économique et financière, le blanchiment d’argent et les crimes liés aux nouvelles technologies.
La DGSN aspire, à travers l’édification de cette nouvelle dépendance, à assurer un espace de travail intégré aux officiers de la police judiciaire qui disposent de la compétence au niveau national pour exécuter les commissions rogatoires et développer les mécanismes de coopération internationale en matière sécuritaire, outre la performance en matière d’enquête et d’investigations liées aux grands crimes menaçant la sécurité du Maroc et des Marocains.
Ce siège a été équipé de matériel moderne en harmonie avec les garanties assurés par la législation lors de l’enquête précédant le procès, notamment une salle de contact avec l’avocat et des lieux de garde à vue, des bureaux équipés de technologies d’identification les plus modernes, un laboratoire pour analyser les empreintes digitales, outre un amphithéâtre pour rencontres avec la presse, une salle de réunion, une salle de prière et d’autres dépendances pour fonctionnaires.