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34,6 MDH pour la protection des forêts urbaines de Tanger contre les incendies
Le programme cible la protection des forêts de Donabo, Rmilate, Cap Spartel et de Rahrah contre les incendies.
Tanger - Une enveloppe budgétaire de 34,6 millions de dirhams (MDH) a été allouée au financement d’un programme de mise à niveau et de renforcement de la protection des forêts urbaines de la ville de Tanger contre les incendies.
Ce projet, dont la maitrise d’ouvrage est assurée par l’Agence pour la promotion et le développement du Nord (APDN), sous la supervision de la Wilaya de la région, fait l’objet d’une convention multipartite entre l’Agence nationale des eaux et forêts (18 MDH), le Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima (8 MDH) et la commune de Tanger (8,6 MDH), approuvée récemment par le Conseil régional.
La convention, couvrant les années 2024-2025, vise à préserver et protéger les ressources forestières en mettant en œuvre un programme visant à renforcer la protection des forêts de Donabo, Rmilate, Cap Spartel et de Rahrah contre les incendies.
87 bornes d’incendie seront installées de manière stratégique dans les zones à risque pour permettre un accès immédiat à l’eau en cas d’incendie, 9 nouveaux kilomètres de pistes seront ouverts pour faciliter l’accès des équipes d’intervention et du matériel dans les zones forestières exposées aux risques d’incendie, en plus de la maintenance des pistes existantes.
Il est également prévu la mise en place d’une clôture sur 1.500 mètres pour empêcher tout accès non autorisé et limiter les activités potentiellement dangereuses, l’ouverture de plus de 10.000 mètres de tranchées pare-feu, d’une largeur allant de 20 à 70 mètres, ainsi que l’élargissement de certaines tranchées existantes jusqu’à 50 mètres sur une distance dépassant 3.100 mètres.
En vertu de cette convention, il est également prévu la mise à niveau de 50 hectares de forêts, à travers des opérations de nettoyage des arbres brûlés, le débroussaillage des plantes herbacées hautes, le reboisement des zones brûlées et endommagées sur une superficie d’environ 45 hectares, ainsi que la création d’une zone tampon autour des habitations sur une superficie de plus de 11 hectares, afin de réduire les risques matériels liés aux incendies.