Face aux changements climatiques, les éleveurs marocains à la recherche d’alternatives aux fourrages verts

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‘’L’orge germée offre l’avantage d’être préparée en seulement sept jours, ce qui permet aux agriculteurs d’en disposer pendant toute l’année mais à condition de maîtriser la technique de sa préparation ainsi que sa conservation’’ (Paneliste)

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El Jadida - Une journée d’étude sur les alternatives aux fourrages verts face aux changements climatique a été organisée lundi à El Jadida au profit des éleveurs des vaches laitières dans la région de Doukkala.

Lors de cette rencontre de sensibilisation, organisée sous le thème ’’Les fondamentaux de la ration sèche pour les vaches laitières’’ par la Fédération interprofessionnelle de la filière laitière (Maroc Lait), en partenariat avec la Direction régionale d’agriculture Casablanca-Settat, des exposés ont été donnés sur les alternatives possibles aux fourrages verts conventionnels face au phénomène récurrent de la sécheresse.

Les participants ont passé en revue les différentes utilisations de l’orge germée et souligné l’importance de la ration sèche pour les ruminants. Les intervenants ont également mis en avant l’importance des cultures alternatives et durables face aux défis posés par les changements climatiques, citant, entre autres, le panicum, une nouvelle culture fourragère qui a l’avantage de résister à la sécheresse tout en permettant d’avoir un lait de bonne qualité et de faire grossir le bétail.

Dans une déclaration à la MAP, Abdelhafid Kalaai, enseignant-chercheur à l’Ecole Nationale d’Agriculture de Meknès, expliqué les deux alternatives qui réduisent à 70 % le coût de l’alimentation animale, avant d’ajoutant que cette démarche d’élevage s’impose plus que jamais face à la rareté du fourrage vert et la cherté du foin.

‘’L’orge germée offre l’avantage d’être préparée en seulement sept jours, ce qui permet aux agriculteurs d’en disposer pendant toute l’année mais à condition de maîtriser la technique de sa préparation ainsi que sa conservation’’, a-t-il souligné, avant de plaider pour la mutualisation des efforts pour fournir les équipements nécessaires et aussi une formation adaptée pour les éleveurs désireux de maîtriser cette technique et de recourir à des alternatives au fourrage vert qui permettent de réduire les coûts et d’atténuer les effets de la sécheresse.

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