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Le festival de Fès des musiques sacrées du monde s’achève avec la diva, Majida El Roumi
Le 23ème festival de Fès des musiques sacrées du Monde, organisée sous le patronage du roi Mohammed VI sous la thématique "l’Eau et le Sacré", s’est achevée ce samedi 20 mai en nocturne sur la voix cristalline de la diva de la chanson arabe, Majida El Roumi qui a chanté l’'amour, l'espoir et la paix.
Le public, venu très nombreux à la place historique Bab-Al Makina, a assisté à un concert exceptionnel, lui rappelant des ténors de la chanson classique arabe tels que Fairouz, Oum Kalthoum ou encore Mohamed Abdelwahab, Wadie al Safi ou Asmahane.
L'étoile de la paix a interprété des chansons de son ancien comme de son nouveau répertoire. Les mélomanes ont délecté à cœur des textes où l'amour et la paix côtoient souffrance et espoir comme dans "Ana Am Bahlam", "Ani Abhat", "Rais Sidi", Alik Annas Am Biyasalouni".
Majida El Roumi, qui porte dans son coeur un amour indéfectible et passionné pour le Liban, sa patrie, est devenue un symbole et une icône pour le grand public mélomane du monde arabe.
Dans une déclaration à la presse, Majida El Roumi a souligné qu'elle apprécie les paroles des grands écrivains soufis, à l'instar de Jallal Eddine Roumi et Ibn Arabi, ajoutant que ses chansons sont inspirées du soufisme et du passé glorieux de la chanson arabe.
La star libanaise a affirmé que son intérêt pour la musique date de son jeune âge, en écoutant les voix légendaires de Fairouz, Oum Kalthoum ou encore Mohamed Abdelouahab, Wadie Assafi ou Asmahane.
La chanteuse libanaise a également souligné que ses travaux représentent une continuité des grands répertoires du pays du cèdre, précisant qu'elle est très attachée au genre romance et original arabe.
Tout en exprimant son insatisfaction notamment de la qualité de certains travaux artistiques présentés actuellement sur la scène arabe, Majida Roumi a tenu à préciser que l'art est un message noble qui devra être présenté d'une manière professionnelle.
Fille du réputé musicien Halim El Roumi, Majida est née au Liban, dans une famille chrétienne de tradition melkite catholique. Son intérêt pour la musique prend sa source très tôt, à l'écoute des voix légendaires ayant marqué la chanson classique arabe.
Elle grave ses premiers disques et connaît le succès avec une apparition remarquée, en 1976, comme actrice et chanteuse, dans le film de Youssef Chahine, "Awdat al Ibn al Dal" -Le Retour du Fils Prodigue-, qui la présente alors comme " la Voix du XXème Siècle ".