A Buenos Aires, un documentaire de M24 sur “Le conflit du Sahara en Amérique latine, illusions évanescentes et réalités éclatantes” (Vidéo et texte)

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Manuel Gonzales, ancien ministre des AE de Costa Rica

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Buenos Aires – Le film documentaire réalisé par la chaine d’information marocaine M24 sous le titre « Le conflit du Sahara en Amérique latine : des illusions évanescentes et des réalités éclatantes », a été projeté dans la soirée de mardi 8 novembre à Buenos Aires, en présence d’une pléiade d’universitaires, de professionnels des médias et de chercheurs argentins intéressé par les questions stratégiques et de sécurité et les relations internationales.

Le documentaire a été projeté à l’Université John F. Kennedy de la capitale argentine à l’initiative de l’Association des Amis du Royaume du Maroc dans ce grand pays, en commémoration du 47ème anniversaire de la Marche Verte.

Le documentaire reprend des témoignages et des déclarations de présidents, d’ex-présidents, de présidents de parlement, de ministres des affaires étrangères, de diplomates, de professionnels des médias, de militants des droits de l’homme et d’acteurs de la société civile d’Amérique latine qui ont décliné leurs avis et leurs appréciations au sujet du différend régional autour du Sahara.

Les témoignages soulignent notamment les soutiens successifs obtenus par le Maroc en faveur de l’initiative d’autonomie pour cette région et la débâcle subie par les partisans des thèses séparatistes.

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Gonzales Posada, ancien ministre des AE du Pérou

Avant la projection du documentaire, qui s’est déroulée en présence de l’ambassadeur du Maroc en Argentine, M. Yassir Fares, l’universitaire et expert en relations internationales, Adalberto Carlos Agosino, a donné un aperçu historique sur la genèse du différend artificiel autour du Sahara marocain, qui remonte à l’époque de la guerre froide et qui hypothèque jusqu’à aujourd’hui l’avenir de la région du Maghreb et freine son développement.

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Martina Chavez, ancienne présidente du Parlement péruvien

Après avoir évoqué l’épopée de la Marche Verte qui a mis fin au colonialisme espagnol en 1975, l’expert argentin a souligné que le Sahara était à travers toute l’histoire une terre marocaine et fait partie intégrante de la nation marocaine. En témoignent les liens d’allégeance entre les sultans du Maroc et les tribus sahariennes, a-t-il souligné, appelant à mettre un terme aux souffrances des séquestrés dans les camps de Tindouf, qu’il a qualifiés de « grande prison qui ne dispose pas des conditions minimales pour une vie décente ».

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Abdres Ordonez, écrivain et diplomate mexicain

Au terme de la projection du documentaire, qui immortalise pour la première fois une vision latino-américaine globale du contexte et des dimensions de ce conflit artificiel, Daniel Romero, directeur de l’agence de presse argentine “Total News”, a déclaré à M24 qu’”il est évident que le Sahara appartient historiquement au Maroc, et il est impératif de mettre fin aux souffrances des séquestrés dans les camps de Tindouf. Nous apprécions hautement les nombreux soutiens de la communauté internationale à la marocanité du Sahara et nous saluons les efforts déployés par la diplomatie marocaine, qui ont permis d’atteindre ces résultats éclatants ».

Le journaliste argentin a estimé dans ce contexte que l’initiative d’autonomie demeure la meilleure solution à ce conflit, voire un modèle qu’il faut mettre en œuvre pour résoudre d’autres conflits dans le monde.

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Jorgé Pizarro, ancien président du Pérou

Pour sa part, Arturo Sanchez de Bock, vice-président de l’Association des Amis du Royaume du Maroc en Argentine, a estimé que le documentaire, qui reprend les témoignages de diverses personnalités des Amériques centrale et du sud, met à nu les allégations sans fondement de la propagande algérienne en Amérique latine.

Pour lui, l’importance du documentaire est qu’il sensibilise l’opinion publique latine à la réalité du conflit du Sahara, grâce aux appréciations de plusieurs décideurs politiques dans la quasi-totalité des pays du continent.

Il épingle les nombreux mensonges et approximations distillés par les séparatistes du polisario en Amérique latine à une époque révolue, avant que la vérité n’éclate au grand jour et que le Maroc ne cumule les soutiens de gouvernements, de parlements, de faiseurs d’opinion et de la société civile dans toute la région.

Les personnalités qui ont apporté leurs témoignages dans le documentaire ont invité certains pays égarés de la région à reconsidérer leurs positions, car du point de vue du droit international, il n’est pas possible de reconnaître une entité qui n’a d’existence que sur les réseaux sociaux, et qui ne répond à aucun critère d’un État.

Elles ont également averti contre les dangers de continuer à marcher derrière l’obsession algérienne de trouver un débouché sur l’Atlantique en créant une entité fictive aux dépens de l’intégrité territoriale du Maroc.

Selon plusieurs intervenants, la visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2004 en Amérique latine avait constitué un moment crucial dans l’histoire des relations entre le Maroc et les pays du continent, permettant d’établir des relations plus solides et de renforcer les soutiens à la marocanité du Sahara.

Ils ont également évoqué la décision de l’Espagne de soutenir l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc, marquant ainsi un « tournant décisif et historique » qui va sans doute contribuer à tourner la page de ce conflit régional, considérant que l’importance de ce soutien de Madrid découle du fait que l’Espagne était l’ancienne puissance coloniale des provinces du sud, en plus de son influence évidente en Amérique latine.

Le documentaire a mis également en lumière deux événements marquants qui ont changé la donne sur le terrain. Le premier est lié à la libération par le Maroc du passage d’El Guerguerat lors de l’intervention pacifique des Forces armées royales, qui a remis de l’ordre sur le terrain et enterré à jamais toutes les illusions des séparatistes.

Le deuxième fait marquant évoqué dans le documentaire a été l’importance cruciale de la décision américaine de reconnaître la pleine souveraineté du Maroc sur son Sahara. Les intervenants ont relevé que cette décision a été prise par un pays qui a une influence cruciale sur la paix et la sécurité mondiales et un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Ils ont souligné que la perpétuation de ce conflit et des souffrances des séquestrés dans les camps de Tindouf n’est plus acceptable pour la communauté internationale, d’autant plus que le Maroc a présenté une initiative d’autonomie très généreuse qui met fin au conflit en permettant le retour des séquestrés à la mère patrie.

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