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Coupe du monde FUTSAL Maroc Iran Et Cheikh...MAT – Par Anouar Berra
Dans une belle partie d’échec contre des Perses, inventeurs de ce jeu, des Marocains patients et intelligents n’ont pas contesté aux Perses la maîtrise des échecs et ont préféré chercher la réussite.
Remis de leur dernière défaite sans incidence, les lions ont pris le meilleur sur les Iraniens sur le même score de la finale de la coupe intercontinentale (4 – 3). Nous sommes en quarts de finale de la coupe du monde pour la deuxième fois consécutive. Nous restons ainsi, sans surprise, dans le G8 mondial de ce sport.
Les brésiliens ont suivi le match du Maroc contre l’Iran dans les gradins du stade de Boukhara. Ils sont certes favoris mais ils ne doivent pas vendre la peau du lion tant qu’il est dedans
Le Maroc a fait un « Et Cheikh…MAT » aux perses et dans l’autre match le Kazakhstan a sorti le Portugal et je vous l’ai déjà dit Lire aussi Coupe du monde FUTSAL : Les lions trébuchent face aux champions du monde – Par Anouar Berra (quid.ma). Je commence à croire de plus en plus à la piste de la stratégie de Hicham de céder volontairement la première place du groupe.
Quant au classement mondial, ce sont des points précieux gagnés par le Maroc 6ème mondial avec 1430,55 points qui a battu un Iran 4ème mondial avec 1469,33 points. Si je rajoute la défaite de nos deux voisins ibériques en huitièmes, le classement du Maroc devrait s’améliorer et l’écart avec le peloton de tête devrait se resserrer à l’issue de cette coupe du monde.
Le tout pour le tout de Hicham
La consigne de tout donner en première mi-temps est claire. Les courtoisies des retrouvailles sont écourtées. Les marocains, ravissants dans leur tenue classique rouge et verte, attaquent d’entrée. A-t-on déjà vu un lion s’échauffer avant d’attaquer une proie ?
Ce sont quand même les Iraniens qui ouvrent la marque. Nos lions FUTSAL savent faire la remontada et ils terminent la première mi-temps le score de 4 – 1. Le score aurait pu être plus sévère avec un petit peu plus de réussite. Au retour des vestiaires, les iraniens montrent plus d’envie devant des lions en manque d’effectif pour donner l’occasion à notre quatuor principal de souffler. Sans les blessures et avec des possibilités de changements, cette rencontre aurait tourné à une vraie tri7a. Les Iraniens reviennent à 4 – 3 pour une fin de match irrespirable où le poteau Ouzbek a été plus juste que la VAR. Nous sommes de nouveau obligés de constater que la « VAR is bullshit ».
Les perses maîtres du jeu d’échec – Les lions maîtres de la réussite
Dans une belle partie d’échec contre des perses, inventeurs de ce jeu, des marocains patients et intelligents n’ont pas contesté aux perses la maîtrise des échecs et ont préféré viser l’efficacité et la réussite.
Chaque entraîneur avance ses pions. Le coach iranien devient fou à chaque tour de magie de notre stratège Hicham qui a décidé de lâcher tous les chevaux en première période. La reine a été la balle qui a choisi de franchir la ligne de but sept fois, au grand bonheur du public, avant de se heurter au poteau au dernier souffle de la rencontre pour annoncer que les rois du Futsal ce soir-là sont marocains. Et ...Cheikh MAT.
Vous vous êtes certainement agacés comme moi des erreurs à répétition de nos ambassadeurs lors de la deuxième mi-temps ? Le futsal est un sport extrêmement exigeant sur le plan physique en raison de l'espace restreint et du rythme rapide du jeu. Les joueurs doivent constamment alterner entre sprints intenses, dribbles et changements de direction rapides, ce qui sollicite fortement leur endurance. Passer plus de trois minutes sur le terrain sans rotation peut entraîner une fatigue importante et un manque d'oxygène au niveau des muscles et du cerveau. Cela affecte la prise de décision et la précision technique. Avec la fatigue, des erreurs commencent à se multiplier, que ce soit dans les passes, les tirs ou les mouvements défensifs. Les rotations fréquentes sont donc essentielles pour maintenir un haut niveau de performance tout au long du match.
Hicham ELMAESTRO
On ne s’ennuie pas avec Ssi Hicham. Il change de système de jeu plus souvent qu’il ne sourit en plein match. Sur la première mi-temps, Il mise le tout pour le tout, mais après tout : « Qui ne risque rien, risque tout ».
En fin de partie, alors qu’il menait au score, il anticipe le Power Iranien « Jeu à 5 joueurs de champ sans gardien » pour lancer lui-même le Power. Fait rarissime en Futsal car le Power est utilisé par l’équipe qui court derrière le score. La finalité était de damer le pion au coach perse et de diminuer les phases de Powers adverses. Chapeau bas, Maître !!!
Qui est vraiment notre prochain adversaire
Le Brésil en Futsal est bien plus terrible qu’en football classique. Il a été champion du monde à 5 reprises. Il a raflé la moitié des titres mondiaux possibles. Quand le Brésil n’est pas champion, il est sur le podium sauf en 2016. Il occupe la première place du classement mondial de futsal presque sans partage.
Nous allons composer avec les nouvelles données et essayer de battre de nouveau ce Brésil comme nous l’avions fait en Novembre 2021 à Laâyoune (3 – 1). Quel dommage ! car avec un effectif complet, nous nous serions présentés en favori dans ce quart de finale. La force de notre équipe est la vitesse de jeu et le turnover des quatuors qui permettent d’un côté de reposer nos joueurs et de l’autre, de ne jamais laisser l’occasion aux adversaires de s’habituer aux spécificités de nos protégés. Le système de trois quatuors qui s’alternent ne peut plus tenir. Nous n’avons plus que 6 joueurs de champs. Ça nécessite beaucoup plus de temps passé sur le terrain pour nos lions encore sur pied.
L’infirmerie continue de se remplir. Cette fois, c’est au tour de Youssef BOUZIDE (joueur du FC Barcelone) de se blesser. Si ça continue ainsi, nous serons obligés de rappeler BASSIR, HADJI et CAMACHO pour renflouer le banc de touche. Hicham attend les derniers rapports médicaux surtout pour AMAZAL & Youssef BOUZIDE. La stratégie et la confiance pour le match contre le Brésil en dépendront. Pour moi, il ne faut pas chercher à hausser le rythme et faire attention à la quantité et la qualité des tirs lointains brésiliens.
Les brésiliens ont suivi le match du Maroc contre l’Iran dans les gradins du stade de Boukhara. Ils sont certes favoris mais ils ne doivent pas vendre la peau du lion tant qu’il est dedans. Un lion blessé reste un lion dangereux.
Allez Courage ya Lewlad ! Il reste trois matchs à tenir. Selon les médias très « bienveillants » de nos voisins, nous n’avons aucune chance. Eh ben nous allons la saisir quand même. Il faut surprendre, déjouer, louvoyer…. Mais il faudra enfin prendre sa place naturelle …celle du meilleur