LES SANCTIONS VUES PAR MOSCOU – Par Gabriel Banon

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Au Far West, les attaques des dilligences étaient monnaie courante. Le blocage des comptes et l’expropriation des biens des Russes seraient-ils la suite de cette culture ? Au Kermelin on le pense

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L'AMBASSADEUR AUJOURD'HUI – Par Gabriel Banon

L’Occident se comporte comme un bandit, selon le Kremlin

 Dernièrement, le Kremlin a déclaré que l’Occident se comportait comme un bandit en coupant ses relations économiques avec Moscou en raison de la guerre en Ukraine. La Russie était bien trop grande pour être isolée, a-t-il précisé, les États-Unis et l’Europe ne sont qu’une petite partie du monde, bien plus vaste qu’eux.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré aux journalistes que l’Occident se livrait à un « banditisme économique » contre la Russie et que Moscou y répondrait. Sa réponse sera conforme aux intérêts russes. « Comme vous le comprenez, il doit y avoir une réponse correspondante au banditisme économique », a affirmé Peskov.

Réagissant aux sanctions occidentales visant des hommes d’affaires russes à l’étranger, il a dénoncé une violation de leur « droit sacré » à la propriété.

« C’est ainsi que je vois les choses, et c’est la quintessence du banditisme économique.  Ce n’est rien d’autre qu’une attaque contre le droit sacré à la propriété, qui n’est justifiée en aucune façon, ni juridiquement, ni économiquement, ni moralement. C’est ainsi qu’il faut voir les choses », a-t-il martelé.

Il a toutefois fait observer que « le monde est trop grand pour que l’Europe et l’Amérique isolent un pays, et encore plus, un pays aussi grand que la Russie. Il y a beaucoup plus de pays dans le monde. »

Peskov a indiqué que les canaux de dialogue entre Moscou et Washington existaient toujours, assurant que si les États-Unis imposaient des sanctions sur les exportations de pétrole et de gaz de la Russie, cela donnerait une secousse considérable aux marchés énergétiques mondiaux.

Les entreprises étrangères, a-t-il dit, reviendront un jour en Russie, mais certaines découvriront que d’autres ont pris leur place.

« Nous espérons que tôt ou tard, notre position sera comprise par ces pays – les pays européens, les pays de l’OTAN – qui adoptent aujourd’hui une position aussi émotive et refusent de comprendre tant de choses évidentes », a soutenu Peskov.