Agathe Iracema, une sonorité brésilienne qui chante la vie et l’amour

5437685854_d630fceaff_b-

Les paroles empreintes de poésie et de réflexions, portées par la voix d’Agathe Iracema aux sonorités brésiliennes, résonnaient avec une sincérité désarmante dans le site magique de Chellah

1
Partager :

Par Kawtar TIJARI (MAP avec Quid)

Avec sa voix presque chuchotante, sa maturité artistique et son amazing présence scénique, la chanteuse franco-brésilienne Agathe Iracema a réjoui, jeudi, le public de la mythique scène de Chellah, en chantant la vie et l’amour à haute voix.

Sous le charme, le public de Mawazine Rythmes du Monde s’est laissé emporter vers l’univers musical éclectique de cette passionnée de musique, qui a baigné dès son plus jeune âge dans les eaux paisibles des rhapsodies qui respirent la liberté.

Chaque morceau interprété était une invitation à une excursion qui a pour guide de la poésie es paroles et des arrangements musicaux inspirés, captivant pour un temps un auditoire consentant.

Accompagnée par un pianiste talentueux qui a ajouté sa propre sensibilité musicale aux sons chantés, la franco-brésilienne a emmené le public dans une promenade inoubliable à travers les chansons qu’elle aime et qui l’inspirent.

Les paroles empreintes de poésie et de réflexions, portées par la voix d’Agathe Iracema aux sonorités brésiliennes, résonnaient avec une sincérité désarmante dans le site magique de Chellah, à la fois nécropole et source de vie, vestige témoin de l’histoire, touchant les cœurs et les âmes d’un public, qui ne lui a pas été en retour avare de ses acclamations.

Sa  facilité à faire passer plusieurs émotions à la fois, alliant mélancolie et joie, a permis à l’assistance de se sentir profondément connectée à cette jeune artiste, et entrainé à son insu à la complicité dans une expérience de partage et de compréhension, même si pour beaucoup, quand elle ne chantait pas en français, les paroles leur étaient fermées.

Les vestiges de Chellah, témoins bruissant de ce spectacle inoubliable, ont résonné au son de cette alchimie parfaite entre Agathe Iracema et son pianiste, rappelant à tous la puissance et la beauté intemporelle de la musique.

Agathe Iracema tire de sa culture franco-brésilienne une précieuse richesse musicale. Avec Ella Fitzgerald, Betty Carter ou encore Sarah Vaughan comme références, sa voix délicate tisse avec originalité un répertoire mâtiné de bossa nova. Sans jamais oublier son père, e bassiste brésilien Rubens Santana dont elle a reçu le baptême musical en s’abreuvant  de notes et de partitions. 

lire aussi