Culture
Cinéma: Première édition du Festival international ''Rabat’Doc Africa'', c’est parti !
L'importance de ce festival réside dans le fait qu'il est né sur un sol africain grâce aux efforts de ses créateurs.
Rabat - Le coup d'envoi de la première édition du Festival international "Rabat’Doc Africa" a été donné, mardi soir au Théâtre Mohammed V de Rabat, à l’initiative du Centre Sijilmassa pour les Études et les recherches audiovisuelles et la Présidence de l'Université Mohammed V.
La cérémonie d'ouverture du festival, tenu sous le haut patronage du Roi Mohammed VI, a été ponctuée par la présence du ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, du secrétaire perpétuel de l'Académie du Royaume du Maroc, Abdeljalil Lahjomri, en tant que président d’honneur du festival, du président par intérim de l'Université Mohammed V de Rabat, Farid Al Basha, ainsi que des personnalités du monde académique, artistique et culturel représentant le Maroc et plusieurs pays africains.
Placé sous le thème "Le film documentaire africain, un levier pour la créativité et le développement", ce festival, dont le président d’honneur est le secrétaire perpétuel de l'Académie du Royaume du Maroc, Abdeljalil Lahjomri, s’inscrit dans le cadre des festivités "Rabat, Capitale africaine de la culture 2022".
Le directeur du festival "Rabat’Doc Africa", Az El Arab Alaoui, a rappelé que l'importance de ce festival réside dans le fait qu'il est né sur un sol africain grâce aux efforts de ses créateurs.
Cet événement, a-t-il considéré, est l’occasion de renforcer la présence du film documentaire sur les champs universitaire et académique, ajoutant que "le travail documentaire est très proche de la société, en ce sens qu’il traite de l’état humain et de la dynamique de sa vie sociale".
Le festival "Rabat’Doc Africa", a-t-il enchainé, aspire également à créer une valeur ajoutée à travers les initiatives de formation et d'échange d'expériences entre professionnels et documentaristes, et à asseoir le caractère pédagogique du processus de formation et d’études cinématographiques au sein des universités africaines.
La cérémonie d'ouverture a également connu la présentation des huit documentaires en lice pour les trois prix du festival : le "Grand Prix", parrainé par "Al-Jazeera Documentary", le "Prix du jury" et le "Prix universitaire de la créativité".
Les films, représentant le Maroc, la Tunisie, le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Mali, le Burkina Faso et le Congo, sont « Je reste photographe» d’Ananias Léki Dago, «Amuka» d’Antonio Spanò, «Gardien des mondes» de Leila Chaïbi, «Le dernier refuge» d’Ousmane Samassékou, «Traverser» de Joël Akafou, «20 ans après» de Moussa Touré, «Pack d’été» de Salem Ballal et «Le taxi, le cinéma et moi» de Salam Zampaligré.
Ont également été présentés les membres du jury, présidé par Jean-Marie Tino (Cameroun), et composé de Adil Ksiksi (Al Jazeera Doculmentary), Khalil Damoun (Maroc), Adiko Jean-Michel Anouman (Côte d'Ivoire), Giuseppe Buemi (Italie) et Hajja Mimouna (Sénégal), et Khaled Al-Yahya (Arabie saoudite).
Un vibrant hommage a également été rendu à cette occasion au réalisateur marocain Ahmed El Maanouni, qui est également auteur, directeur de photographie et producteur.
Outre les Prix officiels de la compétition, le festival, dont les activités se poursuivront jusqu'au 29 avril, organisera des ateliers professionnels encadrés par 13 experts internationaux et un atelier principal animé par la chaîne documentaire Al-Jazeera.
Au programme aussi, une conférence autour du thème "Le film documentaire, un levier pour la créativité et le développement" ainsi qu’une master class animée par le réalisateur camerounais Jean-Marie Teno.