LE PROJET MASSIGNON - PAR MUSTAPHA SAHA

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Louis Massignon (1883-1962), ami du Mahatma Gandhi, alter ego de Lawrence d’Arabie, professeur au Collège de France, fondateur du pèlerinage multiconfessionnel des Sept Dormants au Vieux Marché, Côtes d’Armor, est, pour moi, l’équivalent d’Alphonse de Lamartine au vingtième siècle. 

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Dans un monde en quête de sens et d’équilibre, le projet Massignon s’impose comme une initiative culturelle majeure, portée par la mémoire d’un penseur, artisan du dialogue des civilisations. De Pordic à Sefrou, entre patrimoine artistique, héritage spirituel et engagement pour l’altérité, il est temps de redonner à Louis Massignon la place qu’il mérite dans l’espace public, académique et mémoriel. Revaloriser son œuvre, écrit le sociologue te poète Mustapha Saha, c’est offrir une réponse lumineuse aux fractures de notre époque.

Le projet Massignon

Dans la société technocratique, techniciste, ignorantiste, les projets culturels, quand l’idée en est lancée, suscitent souvent la perplexité, le scepticisme, la circonspection, l’indifférence. Dans un monde uniquement actionné par la performance, la concurrence, la compétition, la rentabilité, la vénalité, la rapacité, l’obsession consumériste, quantitativiste, la saturation matérielle et l’indigence spirituelle, la culture est reléguée au rang de préoccupation perturbatrice, désorganisatrice, déstabilisatrice. La culture actuellement les banalisations pernicieuses, les présomptions suspicieuses, les censures silencieuses. S’il est une urgence humaine, sociétale, vitale, salutaire, c’est la sauvegarde de la culture. Les propositions audacieuses sont des anticipations d’avenir.

Pordic dispose d’un patrimoine intellectuel, artistique, historique exceptionnel, jamais mis en valeur. L’enjeu n’est pas uniquement local, régional, national. Pordic a vocation d’être un pôle d’attraction, non seulement de pérennisation de l’héritage, mais, aussi et surtout, un centre d’études, de recherches, de résidence international, fertilisateur de la pensée massignonienne. Car, la philosophie de Louis Massignon est tout autant initiatrice du  dialogisme religieux, de l’interactivité culturelle, que prédicatrice d’un pacifisme salvateur.

Louis Massignon à Pordic 

Mercredi, 18 décembre 2024. La conférence Louis Massignon à Pordic connaît une bonne couverture médiatique et une affluence remarquable. L’amphithéâtre du Centre culturel Ville Robert est plein. L’échange avec la salle et les discussions informelles soulignent l’intérêt suscité par l’exposé. Le propriétaire actuel du manoir Massignon, Karl Blohm, physicien, et son épouse, sont présents. Ils m’ont aimablement reçu, l’été précédent, pour un inventaire photographique des sculptures et des bas-reliefs de Ferdinand Massignon, alias Pierre Roche. Je les invite au dîner offert par Joël Batard, maire de Pordic. Le manoir est un témoin précieux, par lui-même et par les œuvres qui s’y sont durablement nichées. Combien de pensées s’y sont élaborées ? Combien d’écrits s’y sont rédigés ? Louis Massignon, quêteur d’absolu, de la fenêtre de son bureau, s’absorbe dans l’incommensurabilité de l’océan. J’ai toujours estimé que l’art et la poésie sont les bouées de sauvetage de l’humanité. Rien de plus gratifiant que le sentiment d’utilité culturelle.

Jeudi, 19 décembre 2021. À Binic où nous résidons, Place de la libération, le monument commémoratif de la Première Guerre mondiale est réalisé en 1920 par Ferdinand Massignon, dit Pierre Roche, et son ami Auguste Biaggi (1878-1965). Un ange en bronze baptisé Victoire surmonte la colonne. Les empreintes artistiques, occultées depuis un siècle, parsèment les deux communes de Binic et de Pordic. Berengère Massignon, sociologue, sculpteur, unique héritière, a offert à la ville de Pordic un fonds d’ouvrages, avec une dizaine d’éditions originales, une épreuve en plâtre représentant Louis Massignon, réalisée par Auguste Biaggi.

Vendredi, 20 décembre 2024. Je découvre au Musée d’art et d’histoire de Saint-Brieuc cinq sculptures de Pierre Roche, en dépôt depuis longtemps, inexposées, enterrées dans les caves, méconnues. Une cariatide, une dryade, une statue titrée Désespoir, une charmeuse de serpent, un gladiateur blessé. Le musée de Saint-Brieuc, pourtant classé musée de France, ne décline que des décors domestiques, des photographies de la vie quotidienne passée et présente des Cotes d’Armor. L’établissement ne dispose plus de direction ni de staff technique à cause des restrictions budgétaires. Une employée, proche de la retraite, accueille, avec amertume, les rares visiteurs.

Lundi, 6 janvier 2025, le maire de Pordic m’invite à faire un exposé devant le bureau municipal sur le projet Massignon. J’explique que la commune bénéficie d’un patrimoine matérialisé, immortalisé par le manoir de la Ville Evêque, édifié en 1902 par l’architecte Jean-Marius Girard, agrémenté de sculptures par Ferdinand Massignon. A l’entrée, deux statues de plomb, représentant Saint Gwenc’hlan et  Saint Yves, reliés par deux sirènes. La muse, la danseuse américaine Loïe Fuller, est partout présente. Hissée sur le toit, elle tient une clochette qu’on peut actionner du sol avec une corde. La chapelle, où trois générations Massignon sont inhumées, s’ornemente, sur la porte, d’un vitrail et de neuf bas-reliefs en métal représentant des miséricordes. L’oratoire Notre-Dame-de-liesse, archaïque reconnaissance à la Vierge Marie, également dénommé Notre-Dame-des-Brûlons, parce qu’il arrête providentiellement les feux de broussaille, couronné, en 1909, par Louis Massignon d’une croix celtique. Étrange lieu de dévotion au bord d’un précipice arboré. Dans un monde agité par les incertitudes, le message philosophique de Louis Massignon, fondé sur la réconciliation abrahamique, la réunification de la science et de la spiritualité,  est plus actuel que jamais. 

La dynastie Massignon.

La famille Massignon est originaire de Forges les Eaux, en Pays sur Bray, Seine et Marne. 

Ferdinand Massignon (1855-1922), dit Pierre Roche, père de Louis Massignon, figure du Mouvement Art  Nouveau, artiste peintre, sculpteur, médailleur, graveur, céramiste, inventeur de la gypsographie, du gaufrage d’estampe, promoteur d’un art social, à la portée du plus grand nombre. 

Louis Massignon (1883-1962), ami du Mahatma Gandhi, alter ego de Lawrence d’Arabie, professeur au Collège de France, fondateur du pèlerinage multiconfessionnel des Sept Dormants au Vieux Marché, Côtes d’Armor, est, pour moi, l’équivalent d’Alphonse de Lamartine au vingtième siècle. 

Daniel Massignon (1919-2000), physicien, chimiste, l’un des pères du nucléaire civil, fils de Louis Massignon. Il a consacré une bonne partie de son existence à sauvegarder l’œuvre de son père.

Après une longue éclipse, faute de bonnes volontés pour entretenir sa mémoire, Louis Massignon revient à Pordic avec le succès de la conférence du18 décembre 2024.

D’ores et déjà, des projets, qui pérennisent sa présence locale et son rayonnement  international, s’élaborent dans sa ville d’adoption, où il a choisi, avec toute sa famille, sa dernière demeure. Je propose qu’une statue  de bronze de Louis Massignon, drapé de son fameux trench-coat, soit érigée à Pordic. 

Je suggère, par ailleurs, de créer un centre international Louis Massignon avec un musée, une bibliothèque, une résidence ouverte aux chercheurs, aux doctorants, aux écrivains, aux artistes, des salles de travail, d’exposition, de conférence, de projection de films. La pensée pluraliste,  altéritiste, fraternaliste de Louis Massignon est en phase avec les attentes d’un monde livré au chaos. L’autre n’est ni réductible au même, ni refoulable sous prétexte de sa différence. Sa singularité nous interpelle et nous invite à découvrir ses richesses culturelles. Rien ne nous interdit de nous subtituer à lui dès lors que respectons ses particularités, que nous ne cherchons pas à le transformer en copie de nous-mêmes.  La philosophie massignonienne s’essentialise dans cette interactivité mutuellement épanouissante sans pervertir les authenticités spécifiques.

J’ai peint douze portraits pour une exposition permanente, des peintures sur toile, dimensions F 40, 100 x 81 cm, figurant Louis Massignon, son père Ferdinand Massignon, Lawrence d’Arabie, leur entourage intellectuel. 

Se prévoit aussi, compte tenu des liens forts qu’entretenait Louis Massignon avec la société marocaine, un jumelage entre Pordic et la ville marocaine de Sefrou, où se tient, depuis des siècles, dans une grotte consacrée, un pèlerinage irénique des Sept Dormants. 

Lettre du Roi Mohammed VI au colloque de Rabat, Louis Massignon et le Maroc, de mars 2013. (Digest). 

« Louis Massignon est l’illustre penseur du vingtième siècle, profondément attaché au Maroc, à sa libération, à son indépendance, plus particulièrement au moment où Sa Majesté le Roi Mohammed V et la Famille Royale étaient injustement forcés à l’exil. Le riche héritage multidimensionnel de Louis Massignon, dans sa quête spirituel, dans sa rencontre avec l’Islam, dans son engagement pour les nobles causes, véritable passeur entre les cultures, animé par l’esprit de résistance et la non-violence, mérite une fructueuse  actualisation à cette époque d’incertitudes. Notre pays, prodigue d’histoire, de sacralité, de pluralité a représenté une féconde exemplarité dans la quête d’altérité, d’hospitalité, d’empathie  de Louis Massignon. Nous considérons les étrangers, qui ont combattu pour la souveraineté et la dignité de notre pays comme des marocains à part entière. Louis Massignon figure en bonne place parmi ces personnalités anticolonialistes, Charles-André Julien, Robert Barrat, François Mauriac, André de Peretti, Guy Martinet, Le Comité France-Maghreb, les français libéraux du Maroc. En 1953, Sa Majesté Mohammed V dédicaçait ainsi son portrait à Louis Massignon : « A l’ami de Notre Majesté, le professeur Louis Massignon, qui a su s’imprégner, mieux que quiconque, de la culture arabe et de l’âme musulmane, et prouver que l’Islam et la Chrétienté peuvent s’unir pour le bien de toute l’humanité ». La réconciliation des enfants d’Abraham était prémonitoirement scellée » (Sa Majesté le Roi Mohammed VI).  

Ingratitude marocaine

Nous, marocains, sommes impardonnablement ingrats à l’égard de Louis Massignon. Faut-il rappeler son rôle central, décisif, dans la libération du Sultan marocain de son exil à Madagascar et dans l’obtention de l’indépendance. Comment décrire l’émotion que j’ai ressentie récemment quand sa petite fille Bérengère a mis entre mes mains la photographie que lui a dédicacée, en mars 1953, le Roi Mohammed V.

Il est plus que jamais opportun d’actualiser, par des réalisations concrètes, la lettre clairvoyante du Roi Mohammed VI au Colloque Louis Massignon et le Maroc : une parole donnée, de Mars 2013. : « Louis Massignon fut, sans conteste, le grand ami du Maroc et le fervent défenseur de toutes les justes causes humaines ».

Or, quelle reconnaissance réelle de Louis Massignon ? Rien. Hormis un lycée pour failles fortunées à Bouskoura, dans la périphérie résidentielle de Casablanca. Louis Massignon en aurait été offusqué, lui qui donnait des cours d’alphabétisation aux travailleurs maghrébins immigrés. J’appelle aujourd’hui les autorités à créer un Centre international Louis Massignon à Rabat, de statut universitaire, à l’instar du Centre Jacques Berque. La postérité des deux amis serait ainsi enracinée dans leur pays d’adoption et profitable aux générations futures. 

Lettres de Joël Batard, maire de Pordic. 

Pordic, 22 septembre 2024.

« Cher Mustapha Saha, 

« Aujourd’hui, c’était la journée du patrimoine. À Pordic, il a été proposé, avec l’accord du propriétaire, la visite de la Villa Massignon. Avec Sylvie, nous avons profité de cette occasion pour nous approcher du sublime que vos récits nous laissaient entrevoir, et effectivement, l’endroit s’impose !« Cette visite a attiré une soixantaine de personnes de Pordic et des alentours. J’en conclus que cet enjeu est important, qu’il suscite un intérêt supérieur.

« Un historien local a présenté des anecdotes secondaires sans toutefois aborder la problématique essentielle de rapprochement des cultures et des religions.

« J'ai mesuré le désir des personnes présentes d’en savoir beaucoup plus. Grâce à nos conversations, j’ai pu, sans être expert, mais grâce aux connaissances acquises lors de nos échanges, répondre aux questions et ouvrir des perspectives.

« Je peux témoigner qu’il y a nécessité  d'approfondir tes travaux en ce sens.  Nos réflexions sur le rôle de Pordic  me paraissent pertinentes. Au cours de cette matinée, j’ai également rencontré Jean-Michel Le Bourdonnec, lui aussi  touché par la grâce de Louis Massignon. Cet homme se présente comme un historien du pèlerinage du Vieux Marché. Il avait sept ans en 1954 et ses parents habitaient le bourg des Sept Dormants. Il se souvient de la première intervention de Louis Massignon sur place. Ses  des paroles avaient troublé ses parents et les personnes présentes. Le dimanche après-midi, son père, très pieux, s’est déplacé pour rencontrer le recteur et obtenir des explications sur la légitimité de Louis Massignon pour  parler au nom des chrétiens, des musulmans  et des Bretons. Jean-Michel est en contact avec la dernière héritière, Bérengère Massignon, petite-fille de Louis Massignon. Il est dépositaire d’une clé de la chapelle Massignon, caveau familial au cimetière de Pordic et semble avoir supervisé les travaux de restauration que nous avons pu constater ensemble. J'ai fait état de votre travail et de votre enquête de terrain. Je n’oublie pas l’impératif d’un lieu de mémoire ici, à Pordic ». Joël Batard, Maire de Pordic.

Pordic, 29 décembre 2024.

« Cher Mustapha Saha,

« Après votre brillante intervention en conférence sur la vie de Louis Massignon à Pordic, je tiens à vous remercier, encore une fois, pour la profondeur et la portée de tes travaux. Ce projet de politique mémorielle, centré sur la création d’un centre international de recherche sur la famille Massignon, est une véritable chance pour notre ville.

« L’exploration des oeuvres de Pierre Roche, de Louis Massignon, de Daniel Massignon, de Geneviève Massignon, figures éminentes dans leurs domaines respectifs, offre une opportunité unique de singulariser Pordic par le vecteur de la culture. C’est un axe difficile à défendre, je le sais, mais il est aussi fondamental pour projeter une image forte et différenciée de notre commune à long terme.

« Pour avancer, j’envisage de présenter ce projet lors de la réunion du Bureau Municipal prévue le lundi 6 janvier à 14h00, en salle du conseil. Il ne s’agira pas seulement de partager l’idée, mais surtout de vulgariser le sujet pour convaincre les participants, en montrant avec clarté et simplicité pourquoi ce projet est stratégique et essentiel pour Pordic.
Si vous encore sur le territoire, votre participation à cette réunion serait évidemment précieuse »  Joël Batard, Maire de Pordic.

Discours du nouvel an du maire de Pordic. 

« Â la faveur du succès de la conférence du professeur Mustapha Saha à la Ville Robert le 18 décembre 2025, nous proposons d’amorcer la remise en lumière de l’œuvre et de l’héritage de Louis Massignon dont l’histoire familiale est ancrée dans notre commune. 

« En effet, Louis Massignon nous est réapparu, à travers la conférence de décembre, comme une personnalité emblématique : universitaire et scientifique éminent, professeur émérite du Collège de France, diplomate, philosophe, théologien, initiateur du concile Vatican II, du rapprochement de la science et de la spiritualité, de l’interactivité culturelle et religieuse, de la fraternité active. 

« Son héritage est malheureusement tombé dans l’oubli en dehors des cercles universitaires. Et pourtant, le pacifisme interculturel, interreligieux, est en pleine renaissance. 

« À la Ville Evêque, le manoir familial est toujours là, avec son parc, ses sculptures, ses bas-reliefs. Trois générations de la famille Massignon reposent au cimetière de la commune. 

« L’oratoire Notre Dame de Liesse dans la vallée du Vau Madec et la Croix Louis Massignon qu’il a lui-même érigée, en 1909, veillent toujours sur sa mémoire.  

« Nous pouvons également avoir accès à un riche ensemble patrimonial directement associé à Louis Massignon et à son père Ferdinand Massignon, le peintre et sculpteur dit Pierre Roche. 

Pordic, commune d’adoption de la famille, s’impose donc naturellement et légitimement comme référence historique et géographique des Massignon. La Mairie pourrait accueillir, dans un premier temps, un buste en bronze de Louis Massignon ». Joël Batard, Maire de Pordic.

Mustapha Saha

Le travail sociologique, philosophique, poétique, artistique de Mustapha Saha reflète les paradoxalités complétives de son appétence créative. Il est cofondateur du Mouvement du 22 Mars à la Faculté de Nanterre et l’une des figures de proue de Mai 68 (voir Bruno Barbey, 68, éditions Creaphis. Bruno Barbey, Passages, éditions de La Martinière). Il organise, le 20 mai 1968, l’intervention historique de Jean-Paul Sartre dans la Sorbonne occupée. Il signe avec les éditions du Seuil le contrat du premier livre sur la révolution soixante-huitarde, La Révolte étudiante  et collabore avec Jean Lacouture dans la collection L’Histoire immédiate. Il réalise, sous la direction d’Henri Lefebvre, ses thèses de sociologie urbaine (Psychopathologie sociale en milieu urbain désintégré) et de psychopathologie sociale (Psychopathologie sociale des populations déracinées), fonde la discipline Psychopathologie urbaine, et accomplit des études parallèles en beaux-arts. Il effectue quatre séminaires dans les universités américaines de Columbia, Chicago, Davis, Berkeley. Il est l’ami, dans les années soixante-dix et quatre-vingt, de grands intellectuels et artistes, français et italiens, et séjourne fréquemment à Rome. Il explore l’histoire du cinéma africain à l’époque coloniale  auprès de Jean-Rouch au Musée de l’Homme et publie, par ailleurs, sur les conseils de Jacques Berque, qui l’exhorte à renouer avec ses racines marocaines, Structures tribales et formation de l’État dans le Maghreb médiéval » (Editions Anthropos). Après avoir été sociologue-conseiller au Palais de l’Elysée pendant la présidence de François Hollande, Mustapha Saha décide de se consacrer entièrement à la peinture et à l’écriture. Il mène actuellement une recherche sur les mutations civilisationnelles induites par la Révolution numérique (Manifeste culturel des temps numériques), sur la société transversale et  la démocratie interactive. Il travaille à l’élaboration de concepts en phase avec la complexification et la diversification du monde

Mustapha Saha.

Sociologue, écrivain, artiste peintre.

Sociologue-conseiller au Palais de l’Elysée

pendant la présidence de François Hollande.

Téléphone : 00 33 (0)7 85 55 35 97 

Mail : saha.mustapha@gmail.com

Conférence Louis Massignon à Pordic  par Mustapha Saha.

 A droite de la photo, Joël Batard, Maire de Pordic.

Mustapha Saha tenant entre les mains le portrait

original, dédicacé par Sa Majesté le Roi

Mohammed V à Louis Massignon en 1953.

Mustapha Saha à côté de la tête en plâtre de Louis Massignon, réalisée par Auguste Biaggi, conservée à Pordig,

 Côtes d’Armor, Bretagne.



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