Culture
Un cycle du cinéma marocain met à l'honneur cinq long-métrages à Buenos Aires
Sotto Voce de Kamal Kamal raconte la région de Beni Boussaid, à la frontière Maroco-Algérienne à dix kilomètres d’Oujda, qui constituait le point de passage des armes et des vivres qu’offraient le Maroc et les organisations internationales à l’ALN (Armée de libération nationale amgérienne). En 1958, pour asphyxier l’ALN à l’intérieur, le ministre Français de la Défense André Morice édifie une ligne électrifiée, séparant l’Algérie des frontières Marocaines. Moussa, un marocain sympathisant de la
Buenos Aires - Un cycle du cinéma marocain a été inauguré, jeudi à Buenos Aires, en mettant à l’honneur cinq longs métrages.
Les films au programme sont « Adios Carmen » de Mohamed Amin Benamraoui, « Sotto Voce » de Kamal Kamal, « Traitors » de Sean Gulette, « Death of Sale » de Faouzi Bensaidi et « The Anknown Saint » de Alaa Eddine El Jem.
Les long-métrages seront disponibles du 9 au 22 décembre sur une plateforme culturelle de la capitale argentine à l’adresse suivante : https://vivamoscultura.buenosaires.gob.ar
Organisé par l’ambassade du Maroc en Argentine, le cycle du cinéma marocain bénéficie de la collaboration d’une association de promotion de la diversité culturelle, « Ciné Fertil » qui organise depuis une dizaine d’années le festival international du cinéma latino-arabe à Buenos Aires.
En lançant ce cycle cinématographique, l’ambassadeur du Maroc en Argentine, M. Fares Yassir, a mis en exergue le développement qu’a connu le secteur du cinéma au Maroc au cours des dernières années, avec une production prolifique et une projection internationale saluée par de grands cinéastes.
M. Yassir Fares a fait savoir que le cinéma marocain a été un témoin privilégié des changements politiques, sociaux et culturels depuis les années 60, avec un souci constant d’exprimer l’identité marocaine, son authenticité et sa grande richesse.
Avec le temps, le Maroc est devenu une destination attractive des grandes productions cinématographiques grâce à la diversité de ses paysages naturels et la richesse de son patrimoine culturel.
Le diplomate marocain a cité à ce propos la région de Ouarzazate, devenue une sorte de Hollywood du désert qui a abrité les tournages de productions de renommée internationale.
L’ambassadeur du Maroc a mis en avant également les nombreux festivals de cinéma organisés au Maroc, qui ont donné une forte impulsion à la culture cinématographique.
Les films choisis dans le cadre de l’actuel cycle du cinéma marocain à Buenos Aires est un petit échantillon de cette production cinématographique marocaine riche et diversifiée qui raconte la réalité d’un pays ancestral.
Pour sa part, Christian Mouroux, directeur de « Cine Fertil » et directeur artistique du festival international du cinéma latino-arabe (LatinArab), a affirmé que le cinéma marocain est « un cinéma de bonne facture » caractérisé par sa grande diversité.
Aux yeux de Mouroux, le travail des cinéastes marocains, qu’ils soient jeunes ou ayant une longue trajectoire, rend compte de cette puissance de l’expression cinématographique au Maroc qui raconte l’amitié et la solidarité entre les peuples.
A la fin de la cérémonie, un hommage posthume a été rendu à Edgardo Bechara El Khoury, fondateur du festival LatinArab, décédé récemment, pour sa contribution au rapprochement du Monde Arabe et de l’Amérique Latine à travers le cinéma.
Le lancement de ce cycle du cinéma a eu lieu en présence de plusieurs ambassadeurs accrédités à Buenos Aires, de hauts responsables argentins, des professionnels de l’industrie cinématographique d’Argentine, des acteurs culturels et des hommes des médias.