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''Wagatha Christie'': Rebekah Vardy condamnée à payer 1,5 million de livres à Coleen Rooney
Coleen Rooney et Rebekah Vardy héroïnes d’un mauvais Agatha Christie
La justice britannique a condamné mardi Rebekah Vardy à payer à Coleen Rooney 1,5 million de livres, épilogue d'un procès qui avait passionné le Royaume-Uni, opposant ces deux influenceuses et femmes de footballeurs.
Fin juillet, la justice avait donné raison à Coleen Rooney dans ce procès rocambolesque pour diffamation que lui avait intenté Rebekah Vardy. L'affaire avait suscité un tel intérêt au Royaume-Uni qu'elle avait son propre surnom: "Wagatha Christie", référence à WAG (Wives and girlfriends - acronyme utilisé pour désigner les compagnes des sportifs célèbres) et à la romancière policière Agatha.
Rebekah Vardy, femme de l'attaquant de Leicester City Jamie Vardy, avait poursuivi en justice Coleen Rooney, épouse de l'ancienne star du football anglais Wayne Rooney, après que cette dernière l'avait accusée d'avoir fait fuiter des informations la concernant dans les tabloïds.
La juge avait donné raison à Mme Rooney, estimant qu'il était "probable", comme elle l'affirmait, que les fuites viennent de l'agente en relations publiques de Mme Vardy, qui agissait avec l'aval de sa patronne. "Mme Vardy était au courant de ce comportement et l'a toléré, en s'y engageant activement", avait affirmé la juge.
Mardi, la justice a condamné Rebekah Vardy à payer 1,5 million de livres (1,7 million d'euros) pour les frais de justice, soit 90% des frais engagés par Mme Rooney.
L'affaire a démarré en octobre 2019 quand Coleen Rooney a accusé sur les réseaux sociaux Rebekah Vardy d'avoir transmis au tabloïd The Sun de "fausses histoires" la concernant.
Dans une publication sur Instagram et Twitter largement relayée et tournée en dérision par les internautes, Mme Rooney avait expliqué s'être rendu compte que ce qu'elle publiait sur son compte privé sortait régulièrement dans le journal, qui avait à l'époque une rubrique consacrée aux femmes de footballeurs.
Suspectant Mme Vardy, elle avait expliqué avoir mené l'enquête en "bloquant tout le monde de mes stories sauf UN compte". Elle avait alors publié de fausses histoires sur sa vie - notamment un voyage au Mexique pour un prétendu traitement permettant de sélectionner le genre de son enfant - pour voir si elles se retrouvaient dans le tabloïd, ce qui fut le cas.
"J'ai fait des captures d'écrans qui montrent clairement qu'une seule personne avait vu" les stories, avait-elle affirmé. "C'est... le compte de Rebekah Vardy."
Mme Vardy avait nié et décidé d'attaquer Mme Rooney en justice pour diffamation, mais n'avait pas réussi à convaincre la justice. (AFP)