économie
Abdelatif Jouahri : « le Maroc et la BAD forment un bon binôme »
Pour f?ter 50 ans de coop?ration avec le Maroc, la BAD a r?uni autour d?un panel de haut niveau la cr?me des d?cideurs marocains.
La Banque africaine de d?veloppement (BAD) est le premier partenaire du Maroc au sein de la communaut? du d?veloppement. De m?me, le Maroc est le premier client de la Banque parmi ses pays membres. Un double positionnement du Maroc qui lui a valu le titre d?exemplarit? en mati?re de coop?ration et ce depuis 1964. En effet, pour f?ter un demi-si?cle de coop?ration, le bureau national de la BAD au Maroc a r?uni tout le gotha de l??conomie marocaine. Bank Al Maghrib, Minist?re de l?Economie et des Finances, CGEM, CFC, tous ont particip? au d?bat sur ??les perspectives du Maroc et les transformations de l?Afrique??. L??v?nement, organis? hier ? Rabat, n?a tout de m?me pas manqu? au Chef du gouvernement. Abdalilah Benkirane a marqu? sa pr?sence par une br?ve allocution f?licitant les efforts de la BAD en mati?re d??appui des projets structurants au pays.
Un panel de haut niveau a anim? la conf?rence. La th?matique des d?fis ? relever par l??conomie marocaine pour renforcer sa transformation ?conomique et sociale et assurer son positionnement en tant que hub en Afrique ?tait ? l?ordre du jour.
Abdellatif Jouahri, Wali de Bank Al Maghrib a tenu ? pr?ciser que le Maroc et la BAD forment un bon bin?me en mati?re de coop?ration. Pour une croissance inclusive, Jouahri met en exergue le mod?le marocain. Un mod?le qui se caract?rise, selon lui, par la stabilit?, la s?r?nit? et la confiance. Ils sont incontestablement pour le wali de la Banque centrale les facteurs fondamentaux pour la croissance. Il ajoute qu?il est facile d?annoncer la croissance pour tous mais le processus risque d??tre tr?s long ? r?aliser. Lorsqu?il s?agit de coop?ration sud-sud Bank Al Maghrib n?h?site pas ? prendre les devants. ??Nous avons pass? des accords avec diff?rents r?gulateurs africains. D?ailleurs ? l?heure actuelle, nous nous sommes vus confier deux missions notamment de la part du Nig?ria et de l?Egypte??, d?clare Abdelatif Jouahri.
De son c?t?, Miriem Bensalah Chaqroun, Pr?sidente de la CGEM a soulev? les freins qui s?opposent ? l?exportation du mod?le marocain notamment pour les PME. ??La PME marocaine n?a pas la taille critique pour pouvoir adresser plusieurs pays. Notre souci est de mettre en place un ensemble de m?canismes qui devraient lib?rer la PME pour aller cherche la croissance ailleurs notamment en Afrique??, estime la Patronne des patrons. Freins de connectivit?, d?infrastructures ou encore l?incoh?rence au niveau des codes des investissements, Bensalah ne m?che pas ses mots pour d?fendre la PME et pr?coniser la simplification et la clart? des proc?dures doivent ?tre simplifi?es et claires.
Enfin, l?autre intervenant de taille lors du panel ?tait le CEO de Casablanca Finance City Authority. Pour Said Ibrahimi, CFC se positionne comme hub ?conomique et financier destin? ? drainer les capitaux internationaux vers l?Afrique. Un nouveau canal d?investissement, qui figure d?j? dans les classements internationaux les plus prestigieux, et qui centralisera les flux et capitaux ?trangers en une seule plateforme. D?ailleurs, le Fonds Africa 50, qui a r?cemment re?u le statut CFC devra accomplir cette mission. Initialement cr?? par la Banque Africaine de D?veloppement? (BAD), le Fonds vise ? attirer des investissements de sources vari?es provenant, notamment, des ?tats africains, des institutions financi?res internationales et r?gionales, des fonds de pensions, des fonds souverains et d?entit?s du secteur priv?. Il est dot? d?une capitalisation initiale cible de 3 milliards de $, et qui sera port?e ult?rieurement ? 10 milliards de $,