Madrid - La mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) de chaque pays est tributaire de l’accès au soutien financier et technique, notamment des pays les plus développés, ont souligné, mardi à Madrid, les participants à un panel organisé par le Maroc dans le cadre de la COP25.

La recherche et l’exploration de ressources financières pour la concrétisation des CDN constituent les clés pour la réussite de toute stratégie liée au climat et au changement climatique, ont relevé les panelistes, dont des responsables de la Banque africaine de développement (BAD), de l'agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ) et de l'Institut mondial pour une croissance verte (GGGI), lors de cette rencontre initiée par le ministère de l'Energie, des Mines et de l'Environnement - département de l’environnement -.

A cet égard, ils ont mis l’accent sur l’importance de l’innovation technologique, financière, contractuelle, juridique et partenariale pour garantir la réussite de la transition écologique vers des économies plus résilientes, soulignant la nécessité de l’implication du secteur privé, notamment les banques et les multinationales, dans les projets verts.

Les intervenants ont également insisté sur l’importance de l’ingénierie pour mettre en place des projets innovants en matière énergétique et, plus particulièrement, aller de l’avant dans l’ambition climat sans porter préjudice au volet développement.

Les panélistes ont, à cette occasion, salué la CDN ambitieuse du Maroc qui prévoit une réduction totale de 42% des émissions des gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030 par rapport au scénario normal des affaires, faisant observer que le Maroc a adopté une politique "volontariste et innovante" en matière des énergies renouvelables.

Dans ce contexte, ils ont noté que le Maroc s’érige actuellement en modèle pour les pays en voie de développement dans le domaine des énergies renouvelables.