Guterres indigné par l’attaque contre des casques bleus en RDC

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Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, s’est dit, ce vendredi 8 décembre, “indigné” et “profondément attristé” par l’attaque contre des éléments de la mission de maintien de la paix en République Démocratique du Congo (MONUSCO), et appelé à une enquête sur cet incident

Au moins 14 casques bleus tanzaniens ont été tués jeudi soir dans l’une des attaques les plus meurtrières de l’histoires de Nations unies.

L’attaque, qui a eu lieu dans la province du Nord-Kivu, frontalière de l'Ouganda et du Rwanda, a fait aussi cinq morts parmi les militaires RD-congolais, et une quarantaine de blessés, dont quatre grièvement, selon l’Onu.

Se disant “indigné et profondément attristé”, Guterres a fermement condamné l’attaque et exprimé, dans un point de presse, ses condoléances aux familles et aux proches des victimes, ainsi qu'au gouvernement et au peuple tanzaniens.

Ces attaques délibérées contre les soldats de l’Onu sont “inacceptables et constituent un crime de guerre”, a-t-il prévenu, appelant les autorités de la RDC à “enquêter sur cet incident et à traduire rapidement les auteurs en justice”.

“Il ne doit pas y avoir d'impunité pour de telles agressions”, a-t-il martelé.

Cet assaut reflète, encore une fois, “l’énorme sacrifice” des pays fournisseurs de contingents au service de la paix dans le monde, a dit le chef de l’Onu.

L’attaque est intervenue la veille de la Conférence internationale de donations au Fonds central d'intervention d’urgence (CERF), créé en 2006 pour financer l’aide humanitaire urgente des Nations unies.

“Cette dernière attaque souligne l'urgence d'aider les personnes dans le besoin et de faire face à la situation instable” en RDC, a conclu Guterres.