Le « ministère des Affaires étrangères [français] est l'émanation d'une approche ficelée par ceux qui peaufinent la politique extérieure de l'Etat français, c'est-à-dire la présidence de la République française, ce qui fait dire que la France officielle s'acharne contre l'Algérie », selon L’Expression qui n’épargne pas le Maroc

« L'Algérie est classée au même titre que la Syrie, l'Irak et la Libye. C'est ce qui ressort de la carte du ministère français des Affaires étrangères. Ce ministère décrit l'Algérie comme une «destination dangereuse», et pour boucler la boucle, le Quai d'Orsay joue aux funambules en mal de créativité et d'imagination en mettant toute l'Algérie en rouge», s’écrie scandalisé le journal l’Expression, proche de l’armée.

C’est pour ce journal « une vision hégémonique d'antan, [qui] titille toujours une France en mal de puissance impériale construite sur les massacres à répétitions et autres crimes contre l'humanité écrivant de la sorte une page sombre de son histoire contemporaine. Sinon, ça rime à quoi cette sornette des plus burlesques à l'encontre de l'Algérie? »

L’auteur de l’article qui ne décolère pas ajoute que le « ministère des Affaires étrangères [français] est l'émanation d'une approche ficelée par ceux qui peaufinent la politique extérieure de l'Etat français, c'est-à-dire la présidence de la République française, ce qui fait dire que la France officielle s'acharne contre l'Algérie, le pays qui se veut farouche quant à sa souveraineté nationale et dans ses prises de positions concernant les dossiers brûlants en rapport avec le droit international et les crises que connaît le monde aujourd'hui. »

Jaloux de la Tunisie où il faut juste, selon le Quai d’Orsay, «renforcer sa vigilance»  le journal écrit « que ce pays frère [sic] fait face à une véritable menace sur le plan sécuritaire de par la présence des groupes terroristes qui le guettent à chaque instant » et se contenter de « l'estampiller du sceau teinté de jaune » est à ces yeux une indulgence.

L’Algérie qui est aux prises avec des actions terroristes un peu partout sur territoire ne serait qu’un « fantasme » des ennemis de ce pays qui, « contrairement à la Tunisie, est, estime le journal, dans une logique de développement économique malgré la crise économique que traverse l'économie mondiale, et cette situation est le produit d'une stabilité politique qui a su parachever l'édifice institutionnel de l'Etat à la fin des années 90 en se débarrassant de l'hydre terroriste qui était derrière cette instabilité politique aux retombées économiques et sociales désastreuses. » […]

Bien sûr le Maroc n’échappe pas à l’ire des commanditaires de l’article. « La duplicité qu'affiche le ministère français des Affaires étrangères, écrit l’Expression, se manifeste de façon ahurissante dans la mesure où on considère le Maroc «comme étant très sécurisé», alors que ce dernier traverse une situation politique sur fond d'une révolte sociale des plus violentes [resic] qu'ait connue le Maroc depuis trois décennies. Ce qui se passe à Al Hoceïma coupe court avec les supercheries émises par ledit ministère français sur son site officiel. »

Le reste est de la même veine et s’achève par une attaque sans retenue contre le Maroc et la France.