La Cour d'appel de Paris maintient Tariq Ramadan en détention provisoire

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L'islamologue Tariq Ramadan, en détention provisoire depuis six mois pour des accusations de viols, sera finalement maintenu en détention provisoire, suite au rejet, ce mercredi 8 août par la Cour d'appel de Paris, d'une deuxième demande de sa mise en liberté, rapportent jeudi 9 août des médias français en citant une source judiciaire

Une première requête avait déjà été rejetée en mai dernier mais cette nouvelle demande a été déposée par la défense de l'islamologue dans la foulée d'une confrontation avec sa première accusatrice, dont le témoignage sur le lieu et la date du viol présumé a été mis à mal par les investigations.

La défense avait invoqué de nouveau, à l'appui de cette demande, la détérioration en prison de l'état de santé de l'universitaire suisse, qui souffre depuis 2006 d'une sclérose en plaques. Les juges avaient pourtant estimé à deux reprises, en février et en avril, que le traitement médical auquel il est soumis «n'est pas incompatible» avec sa détention provisoire.

L'état de santé de l'universitaire, 55 ans, se serait détérioré dès son arrivée à la prison Fleury-Mérogis (région parisienne), avaient indiqué ses avocats.

Fin octobre, deux femmes avaient déposé plainte contre l'islamologue, qu'elles accusent de les avoir violées.

L’une l'accuse de l'avoir violée et frappée lors de leur unique rencontre dans un hôtel à Lyon en 2009 et la seconde, d’avoir abusé d’elle dans un hôtel à Paris en 2012.

En juin dernier, une troisième femme a également porté plainte contre l'islamologue pour des faits similaires.