La présence de sociétés suédoises au Sahara, une défaite pour des ONG pro-Polisario

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Depuis 2014, le gouvernement de gauche au pouvoir à Stockholm a renoncé à reconnaître la “RASD” et permet aux entreprises suédoises d’investir au Sahara. Les ONG pro- Polisario ne peuvent que déplorer un revirement somme toute attendu

En 2015, le Maroc avait engagé un bras de fer avec le gouvernement suédois, en gelant notamment l’installation d’Ikea au Maroc, pour contrer le projet de Stockholm de reconnaître la “RASD”. Mustapha El Khalfi avait, à cette époque, souligné que les autorités suédoises interdisaient aux exportations issues du Sahara Marocain d’accéder au marché suédois et menaient des campagnes contre les entreprises installées dans la province.

Deux ans plus tard, la roue a tourné en faveur du Maroc et des partisans du Polisario ont déploré un revirement de situation somme toute attendu, au vu des développements qu’a connu ce dossier et d’autres de dossiers similaires à l’international.

Le « Western Sahara Resource Watch », un réseau international d’organismes et de militants qui passe leur temps à dénoncer les compagnies travaillant pour des intérêts marocains au Sahara, a cité plusieurs entreprises suédoises engagées auprès de sociétés marocaines ayant des projets au Sahara, notamment un tour opérateur destiné à la promotion du kit-surf à Dakhla. Pour ce réseau, ces informations représentent une véritable défaite pour le front.

Pour rappel, le 19 avril la Suède a donné son feu vert à la commission européenne pour entamer des négociations avec le Maroc dans le but de contourner le verdict de la Cour de justice de l’UE du 21 décembre excluant le Sahara des accords de libre échange.