Le secrétaire général de l’ONU déclare sa préoccupation face à la nouvelle vague de contestation

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Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est montré vendredi dernier devant la presse préoccupé par les manifestations populaires qui se déroulent dans plusieurs pays et a appelé les dirigeants de ces pays et de tous les autres d’être à « l’écoute des problèmes des gens ».

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M. Guterres, qui avait à l’esprit, entre autres, le Liban et l’Algérie a notamment affirmé qu’avec « la solidarité et des politiques intelligentes, les dirigeants peuvent montrer qu’ils » comprennent « - et indiquer la voie à un monde plus juste ».

« L’inquiétude dans la vie des gens mène à tout sauf au calme dans les rues et les places des villes. Chaque situation est unique. Certaines manifestations sont déclenchées par des problèmes économiques, notamment la hausse des prix, des inégalités persistantes ou des systèmes financiers qui profitent aux élites. D’autres découlent de revendications politiques. Et dans certains cas, les gens réagissent à la corruption et à différentes formes de discrimination », a déclaré M. Guterres.

« Les manifestations ont pour point commun la colère des populations au sujet des inégalités et leur méfiance à l’égard des dirigeants politiques » assuret-t-il.

Pour Guterres, ’il existe « un déficit croissant de confiance entre les citoyens et les institutions politiques et que le contrat social est de plus en plus menacé (…) Le monde, a-t-il ajouté, est également aux prises avec les effets de la mondialisation et des nouvelles technologies, qui ont accru les inégalités au sein des sociétés ».

S’adressnt aux Libanais, le patron des Nations Uninies e chef de l’ONU a déclaré que son  message est très simple et toujours le même (…) à savoir que le pays doit régler ses problèmes par le dialogue”, a déclaré M. Guterres, lors d’une conférence de presse à New York. A. Guterres a également préconisé “un maximum de retenue et le non recours à la violence, de la part du gouvernement et des manifestants”.