Ministre algérien : L’industrie automobile algérienne une « importation déguisée »

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Le ministre a déploré le fait que le prix de certaines voitures soit plus élevé en Algérie qu’à l’étranger et les exonérations plus importantes

 

Le ministre algérien de l’industrie et des mines, Bedda Mahdjoub, a déclaré dimanche 2 juillet qu’il faut arrêter le mode de production actuel  de l’industrie automobile parce que la majorité des constructeurs n’ont pas amélioré le taux d’intégration.

Pour le ministre, qui se confiait à la chaine Annahar, relayé par le site TSA, ce taux n’a pas atteint le niveau souhaité et tout le monde « doit s’aligner sur la nouvelle politique du gouvernement » visant la création de sociétés de sous-traitance.

Il n’a pas hésité à qualifier l’industrie automobile en Algérie « d’importation déguisée » et ajoute qu’il faut « redresser ».

Nous avons constitué un groupe de travail qui a travaillé durant le ramadan. Nous avons sollicité des experts en dehors du secteur et les résultats n’étaient pas satisfaisants », a-t-il poursuivi.

Mahdjoub a également déploré le fait que le prix de certaines voitures soit plus élevé en Algérie qu’à l’étranger et les exonérations plus importantes.

L’actuel ministre de l’Industrie tacle probablement son prédécesseur, Abdeslam Bouchouareb, qui lui, ne cessait de vanter l’industrie automobile algérienne.