Plein soutien de l’Egypte à la solution libyo-libyen selon l'Accord de Skhirat

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Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri

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Le Caire - Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, a affirmé le plein soutien de son pays au processus de solution libyo/libyen selon la référence de l'Accord de Skhirat, tout en affirmant le rejet de l'Egypte de tout diktat extérieur imposé aux Libyens et de la négligence du rôle des institutions libyennes.

M. Choukri qui s'exprimait, mercredi, lors de la réunion du Conseil de la Ligue des États arabes au niveau des ministres des Affaires étrangères, a mis en avant les efforts de la Chambre des représentants et du Conseil suprême d'État en Libye, faisant part de l'espoir du Caire de la poursuite des efforts de ces deux institutions conformément à leurs mandats respectifs et à l'Accord de Skhirat, et ce afin de parachever les lois électorales et d'assurer leur approbation par la Chambre des représentants.

Le ministre égyptien a appelé toutes les parties impliquées dans la crise libyenne à respecter ces fondements et bases indispensables, soulignant la nécessité pour toutes les forces, combattants et mercenaires étrangers de quitter la Libye dans un délai bien défini, de démanteler les milices et de soutenir la mission du Comité militaire conjoint 5 5, dans le but d’assurer la souveraineté et la stabilité de la Libye.

Il a, par ailleurs, prôné le rapprochement des positions arabes, et l’élaboration de visions communes pour une action collective dans les différents dossiers, aussi bien à portée internationale, ou ceux portant sur des questions régionales et arabes.

Il a insisté sur la nécessité de la formulation d’une vision commune de la sécurité arabe collective dans ses différents aspects, basée sur le rejet de toutes les formes d'ingérence dans les affaires intérieures des pays, le rejet de l’atteinte à leurs souverainetés et la lutte ferme contre les différentes formes de terrorisme et des forces qui cherchent à semer le chaos.

Une paix globale et juste au Moyen-Orient ne sera atteinte que par la création d'un État palestinien aux frontières du 4 juin 1967, avec Al-Qods-Est comme capitale, insiste le ministre égyptien.

Il a aussi fait part du rejet et de la condamnation par l'Égypte de toutes les pratiques israéliennes qui entravent le processus de règlement, portent atteinte à l'avenir du processus de paix et poussent la situation dans les territoires palestiniens occupés et dans toute la région vers la crise et la grogne.

Le ministre égyptien a également souligné que les relations arabes avec les pays voisins doivent être fondées sur le bon voisinage, l'engagement mutuel à la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays et se focaliser sur les liens profonds unissant les peuples de la région afin de renforcer des relations au service des intérêts de ces peuples.

Le Maroc est représenté à cette réunion par une délégation composée de l'ambassadeur du Royaume en Egypte et son représentant permanent auprès de la Ligue arabe, Ahmed Tazi, du directeur du Machrek, du Golfe et des organisations arabes et islamiques au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Fouad Akhrif, et du chef de division des organisations arabes et islamiques audit ministère, Abdelali Al-Jahed.