Un ministre espagnol qualifie de ''génocide'' ce qui se passe à  Gaza

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Pas moins de 10 membres de la famille al-Dalo ont été touchés par les attaques, y compris un enfant de 11 mois, qui a succombé à ses blessures. Cette photo remonte à 2012 et explique pour ceux qui datent l’agression israélienne de la dernière de l’attaque du 7 octobre, que celle-ci à bien des antécédents pour reprendre l’expression du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres 

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Un ministre espagnol a mis en garde mercredi les entreprises nationales implantées en Israël sur le "risque de contribuer au génocide en Palestine", au grand dam de l'ambassade. 

Dans une lettre adressée aux entreprises et relayée par un communiqué du ministère, le ministre des Droits sociaux Pablo Bustinduy appelle les groupes présents en Israël à lui détailler les mesures mise en œuvre pour éviter les "abus que pourraient générer leur activité".

Il faut éviter que ces activités "ne contribuent aux violations flagrantes des droits de l'homme commises par l'État d'Israël dans les territoires palestiniens occupés", avec le "risque de contribuer au génocide en Palestine", insiste M. Bustinduy, membre de la plateforme d'extrême gauche Sumar.

"La diabolisation et la délégitimation d'Israël, à travers des accusations dépourvues de tout fondement, donnent des ailes au Hamas et à ceux qui veulent la disparition de l'État israélien et sont une claire incitation à la haine et à l'antisémitisme", a prétendu l'ambassade israélienne à moment alors même qu’à Rafah même les capitales occidentales alliées de Tel-Aviv craignent le pire qui est en train de survenir dans cette guerre d’extermination des Palestiniens.  .

Dans un message transmis à l'AFP, le ministère espagnol des Affaires étrangères a assuré n'avoir pas été informé de l'existence de cette lettre du ministre.

Le terme de "génocide" a déjà été employé à plusieurs reprises ces derniers mois par des ministres issus de formations d'extrême gauche, alliées des socialistes au sein du gouvernement de Pedro Sánchez. Mais c'est la première fois qu'il est utilisé dans le cadre d'une démarche officielle.

Il survient alors que M. Sánchez, considéré comme la voix européenne la plus critique vis-à-vis d'Israël, est à la manœuvre pour rallier d'autres capitales européennes à l'idée d'une reconnaissance d'un Etat palestinien - ce que Madrid n'exclut pas de faire de façon unilatérale.

Cette démarche est jugée toutefois insuffisante par Sumar, qui réclame des sanctions contre Israël. "Ils sont en train d'assassiner les enfants en Palestine’’ et la communauté internationale "ne fait absolument rien", a insisté dimanche la cheffe de file de Sumar, Yolanda Diaz, numéro trois du gouvernement.

La guerre d’extermination des Pelstiniens par Israël a fait jusqu'à présent près de 35.000 morts essentiellement des enfants (près de 19.000) et de femmes (près de 13.000). Ella également provoqué une catastrophe humanitaire et des destructions colossales à Gaza. Les blessés se comptent par dizaines de milliers. (Quid avec AFP)