Le ministre français de l'Intérieur, Gerard Collomb, a déclaré lors d'une interview avec la télévision française, qu'un tiers des personnes qualifiées d'extrémistes «font face à des problèmes psychologiques»

Le ministre français de l'Intérieur, Gerard Collomb, a déclaré mardi 22 août qu’ «environ un tiers» des personnes qualifiées d'extrémistes «font face à des problèmes psychologiques».

"Nous considérons qu'environ un tiers des personnes font face à des problèmes psychologiques", a déclaré le ministre dans une déclaration télévisée à la chaîne BFM.

Le responsable français a estimé que depuis 2015, 17 400 personnes étaient classées comme extrémistes, en se basant sur un rapport du Sénat publié au printemps dernier.

Cependant, il a tenu à rappeler son appel à la mobilisation des hôpitaux et des cliniques psychiatriques  "pour identifier les profils ‘’ de ceux susceptibles de passer à l’acte à cause des troubles mentaux ou par mimétisme.

"Il est clair que le secret médical est sacré, mais en même temps, les moyens doivent être trouvés afin que certaines personnes déjà gravement perturbées ne puissent pas attaquer", a-t-il précisé.

Il s’est appuyé dans ce constat sur l'exemple de l’homme qui a tué deux personnes et blessé une autre à Marseille en prenant d’assaut deux arrêts de bus avec une camionnette-bélier.