? Sur les 18 000 fonctionnaires de l?administration de la ville, seules 6 000 personnes se pr?sentent aux locaux. Un pr?judice pour Casablanca. Nouvelle gabegie dans l'administration. Casablanca r?mun?rerait des fonctionnaires fant?mes. Et l'on ne parle pas de quelques dizaines de personnes?! Pas moins de 12 000 fonctionnaires de la ville de Casablanca sont concern?s. Car sur les 18 000 personnes d?clar?es, seul le tiers de cet effectif, soit environ 6000, exercent dans les arrondissements et les services de la commune urbaine. L'affaire, r?v?l?e sur le site 360, fait ?tat d'un mic-mac administratif surprenant. Ainsi, les pr?sidents d?arrondissements composant le Conseil de la ville n'ont aucune id?e du sort des 12 000 fonctionnaires restants. ?Une grande partie sont des fant?mes? ont-ils conc?d?s. L'exemple de l'arrondissement d'A?n Chock, en dit long?: l?effectif du personnel est de 1260, mais seulement 200 fonctionnaires se pr?sentent aux locaux de l?arrondissement. Comme ? Ben M?sik o? seul 160 personnes s?acquittent de leurs t?ches alors que le nombre de fonctionnaires de l?arrondissement est de 930. Le constat serait le m?me pour les autres arrondissements de la ville. Ces gabegies seraient le r?sultat de la politique de la ville pr?c?dant l?entr?e en vigueur de la formule de l?unit? de Casablanca. La ville ?tait compos?e de 27 communes qui ?taient g?r?es comme des propri?t?s priv?es. Lors de leurs fusions en 2003, elles ont h?rit?es d'un effectif de 18.000 fonctionnaires. Pourtant, seul 6000 fonctionnaires travaillent aujourd?hui dans les seize arrondissements et les services du Conseil de la ville. Environ 1000 sont d?tach?s aux services ext?rieurs des pr?fectures et des d?l?gations des minist?res dans la ville. Tandis que les 11 000 fonctionnaires restant continuent de percevoir leur salaire. Il s'agirait de fils, de proches et d'?pouses de responsables et des ?lus qui exercent leur propre activit?. Ils seraient chauffeurs de taxis, commer?ants, employ?s dans des entreprises priv?es, grossistes au march? de gros, mais aussi des promoteurs immobiliers.