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Chambre des représentants : Karim Ghallab n’a rien pu contre Talbi Alami et sa majorité
Karim Ghallab n'a pas cr?e la surprise. La majorit? gouvernementale n'a pas ?t? d?stabilis?e.
Rachid Talbi Alami, qui s'est inqui?t? ? un certain moment apr?s l'entr?e en lice de Mustapha Mansouri, a pu faire le plein. 225 d?put?s ont vot? pour lui, dont des d?put?s de l'opposition qui se sont substitu?s aux absents de la majorit?. Ce nombre aurait pu ?tre d?pass? si les 4 votants en langue fran?aise avaient ?t? comptabilis?s. La majorit? absolue pour ?tre ?lu au premier tour est 198 voix.
Chabat et Lachgar qui se sont assis l'un ? cot? de l'autre derri?re le reste des d?put?s, ont eu le ?? l??l?gance?? de? f?liciter le gagnant,? venu leur serrer la main apr?s sa victoire. L'ex-pr?sident de la chambre des repr?sentants, Karim Ghallab, le grand perdant, a ?t? le premier ? tendre sa joue ? son concurrent et ? le f?liciter apr?s l'annonce des r?sultats du vote par Abdelwahed Radi, le plus ?g? et le plus exp?riment? des parlementaires marocains.
Le suspens cr?e ces derniers jours n'a ?t? en fin de compte qu'une illusion. Ghallab n'a pu recueillir que 147 voix.
En comptant sur une ?ventuelle indiscipline des d?put?s de la majorit?, surtout ceux du RNI et MP,? Hamid Chabat a induit Karim Ghallab en erreur.
La majorit? gouvernementale a ?t? mise en garde contre tout d?rapage au cours de la rencontre organis?e la veille de l'?lection du pr?sident de la chambre des repr?sentants et sanctionn? par la signature de nouveau ?? Mithaq?? de la majorit? gouvernementale. Le message ?tait clair, ceux qui essaieront de voler librement doivent prendre en compte le risque d??tre chass?s aux ?lections prochaines.
Le chef du gouvernement, qui s'est engag? personnellement pour ?lire Talbi Alami pr?sident de la chambre des repr?sentants pour pr?server son poste, doit se sentir heureux pour le moment, parce que la logique de la ??Familia??, d?fendu par Mezouar, a bien march? et la coh?sion de la majorit? gouvernementale l'a remport? sur le nomadisme politique, rendu impossible par la constitution et la loi sur les partis politiques.