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La FIDH épingle une nouvelle fois l’Algérie
"L'Alg?rie d?montre une nouvelle fois son incapacit? ? garantir l'exercice des libert?s les plus fondamentales sur son territoire", a d?plor? vendredi la F?d?ration internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH), r?it?rant son inqui?tude face aux interdictions des? manifestations ? Alger.
"La loi n 91-19 requiert une autorisation pr?alable ? toute manifestation? publique. Or, cette autorisation est rarement accord?e, en particulier aux organisations consid?r?es comme ?tant critiques vis-?-vis du gouvernement", rel?ve la FIDH dans un communiqu?, soulignant que "devenant de fait des attroupements ill?gaux, ceux qui y participent sont passibles de poursuites judiciaires".
"Ces restrictions l?gislatives au droit de manifester constituent une violation du droit international et de l'article 21 du Pacte international? relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) qui garantit? le droit de r?union pacifique et d?finit des crit?res pr?cis pour justifier des restrictions ? ce droit", note la FIDH.
La FIDH appelle, en outre, ? la lib?ration et ? la fin de toutes les? poursuites judiciaires men?es ? l'encontre de deux jeunes militants suspect?s d'avoir particip? ? une manifestation du mouvement Barakat contre le 4?me? mandat pr?sidentiel et qui sont depuis d?tenus et accus?s d'"attroupement non arm? qui peut troubler la tranquillit? publique".
Le proc?s de ces deux jeunes "est une nouvelle illustration de la r?pression men?e en Alg?rie contre celles et ceux qui veulent faire entendre? leurs revendications et exprimer leur d?saccord de mani?re pacifique", a? d?clar? Karim Lahidji, pr?sident de la FIDH, faisant savoir que "l'Alg?rie? d?montre une nouvelle fois son incapacit? ? garantir l'exercice des libert?s? les plus fondamentales sur son territoire et ce en d?pit, des engagements pris? au niveau international".