Démarrage de la campagne d’usinage de la betterave à sucre du périmètre du Gharb, Un pic de rendement de 75 T/Ha attendu pour des exploitations

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Le périmètre du Gharb s’attend à une production de 276.000 T sur une superficie récoltable de 5.180 Ha, même si la superficie semée était de 5.560 H

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Rabat - Le coup d’envoi de la campagne d’usinage de la betterave à sucre du Gharb a été donné mercredi dans la province de Sidi Kacem.

Ce démarrage a eu lieu à partir d’une ferme de 60 hectares, conduite avec un itinéraire technique totalement mécanisé et une utilisation de technologies de pointe telles que le drone, indique un communiqué de la Direction régionale d’agriculture de Rabat-Salé-Kénitra.

Le périmètre du Gharb s’attend à une production de 276.000 T sur une superficie récoltable de 5.180 Ha, même si la superficie semée était de 5.560 Ha, précise le communiqué.

"Le rendement attendu cette campagne serait de 53 T/Ha contre 51,5 T/Ha enregistré durant la campagne précédente, ce qui représente une augmentation de 3%. Un pic de rendement de 75 T/Ha est prévu au niveau de certaines exploitations", ajoute-t-on.

La campagne agricole 2023-2024 a été marquée par le soutien de l’État des prix des engrais dans le cadre du Programme de réduction de l’impact du déficit pluviométrique pour atténuer l’augmentation des coûts de production : 240 DH/Qx pour l’ammonitrate 33%, 330 DH/Qx pour l’urée 46% et 422 DH/Qx pour les engrais de fond, rappelle la même source.

Une deuxième mesure majeure a été prise à savoir l’augmentation du prix de vente de 80 DH par tonne livrée, explique la Direction régionale, ajoutant que cet appui considérable accordé à la betterave à sucre contribue à l’augmentation des revenus des agriculteurs tout en améliorant la compétitivité et la rentabilité de cette culture.

Par ailleurs, l’Office régional de mise en valeur agricole du Gharb a entrepris un ensemble de mesures afin de garantir la sécurité de l’eau d’irrigation pendant cette campagne qui a été marquée par un déficit hydrique devenu majeur, une rareté et une irrégularité des précipitations, ainsi qu’une diminution significative des réserves d’eau dans les barrages et des niveaux d’eau souterraine faibles, conclut le communiqué.

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