National
Grâce royale : le PAM salue la libération de citoyens ''victimes de dénonciations calomnieuses''
La Troïka du PAM Fatima Ezzahra El Mansouri, Mehdi Bensaïd et Salaheddine Aboulghali.
Le Parti Authenticité et Modernité (PAM) qui qualifie la grâce royale accordée à 4831 personnes condamnées, poursuivies ou recherchées dans des affaires liées à la culture du cannabis de «démarche humanitaire exceptionnelle », rappelle que « cette initiative sociale a été largement saluée et accueillie avec un grand soulagement par la population, recevant également de larges éloges sur le plan des droits de l'homme et sur le plan politique, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays ».
Dans son communiqué, le PAM insiste pour souligner qu’il a été précurseur dans l’ouverture du débat sur la légalisation de la culture du cannabis, rappelle que la question a été pour lui « l'une des questions sociétales pour lesquelles (il) a fortement contribué à faire passer le débat de l'ombre à l'espace public ». Le parti que dirige actuellement une troïka menée par la ministre de l’habitat et maire de Marrakech Fatima Ezzahra Mansouri, indique qu’il a été « également précurseur en proposant une loi spécifique pour la régulation de cette culture » parmi d'autres initiatives qui ont contribué « à l'avancée de ce dossier sur le plan national, jusqu'à ce que vienne le jour de cette étape marquée par la grâce royale importante accordée à ces personnes à l'occasion de l'anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple. »
Le PAM qui considère aussi que la grâce est « une nouvelle attention royale portée au Rif, et une autre étape de développement dans le cadre de l'orientation stratégique de Sa Majesté vers le développement du Rif et des différentes régions vulnérables de notre pays » souligne qu’elle permet entre autres la « libération de larges segments de citoyennes et de citoyens qui ont été victimes de dénonciations calomnieuses et de l'exploitation déplorable de cette culture, et une fin à l'exclusion de milliers de familles de bénéficier et de participer librement et indépendamment au développement de ces régions »