Le Premier ministre espagnol reçu par le Roi du Maroc jeudi, une visite qui se prolongera vendredi

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"Le chef du gouvernement se rendra jeudi après-midi au Maroc (...) où il s'entretiendra avec le Roi du Maroc", et participera ensuite au côté du Roi du Maroc "à la rupture du jeûne" en ce mois de Ramadan, ce qui "est un signe d'amitié très fort" de la part de Mohammed VI’’ (Le chef de la diplomatie espagnole José Manuel Albares à l'issue du Conseil des ministres.)

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Le Ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie a annoncé ce mardi que sur invitation du Roi Mohammed VI, Pedro Sanchez, Président du Gouvernement espagnol, effectuera une visite au Royaume du Maroc, jeudi 7 avril 2022.

Le Ministère de la Maison Royale précise que le Souverain aura des entretiens officiels avec le chef du gouvernement espagnol et offrira également un Iftar en l’honneur de lson hôte Souverain.

Concomitamment le ministre espagnol des Affaires étrangères a annoncé de son coté que le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez sera reçu jeudi à Rabat par le Roi du Maroc Mohammed VI, une visite officielle destinée à marquer la fin d'une crise diplomatique de près d'un an,

Les deux pays ont mis fin à cette brouille le 18 mars après l'annonce par l'Espagne de son soutien à la proposition marocaine d'autonomie pour régler le conflit du Sahara, un geste attendu par Rabat pour normaliser ses relations avec Madrid.

"Le chef du gouvernement se rendra jeudi après-midi au Maroc (...) où il s'entretiendra avec le Roi du Maroc", a déclaré le chef de la diplomatie espagnole José Manuel Albares à l'issue du Conseil des ministres.

Il participera ensuite au côté du Roi du Maroc "à la rupture du jeûne" en ce mois de Ramadan, ce qui "est un signe d'amitié très fort" de la part de Mohammed VI, a poursuivi M. Albares, qui participera à cette visite.

La visite de M. Sanchez se prolongera vendredi, a précisé M. Albares.

Affichant au début un alignement complice sur les thèses d’Alger, puis jusqu’ici des ambiguïtés accommodantes, Madrid a annoncé publiquement le 18 mars son soutien au plan d'autonomie marocain, qu'il considère désormais comme "la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution de ce différend" du Sahara, ce qui équivaut à une reconnaissance quasi-implicite de la souveraineté marocaine sur son Sahara. 

L’évolution de la position algérienne a fortement déplu à Alger qui a rappelé son ambassadeur en Espagne, menaçant en même temps Madrid de revoir les prix du gaz que l’Algérie lui vend. 

 

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