Plus de 1,1 million de bénéficiaires de l’augmentation des salaires  et 16,1 MMDH d’IDE à fin mai

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« Le salaire mensuel minimum net dans le secteur public est passé de 3.000 à 4.500 dirhams, soit une hausse de 50% »  (Mustapha Baitas).

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Le nombre des bénéficiaires de l’augmentation des salaires, conformément aux résultats du dialogue social, atteindra 1,127 million de fonctionnaires pour un coût total de 45 milliards de dirhams à l’horizon 2026, a affirmé jeudi le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.

Lors d’un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement, M. Baitas a indiqué que cette hausse des salaires se traduira par l’augmentation de la masse salariale d’année en année, notant que le salaire mensuel minimum net dans le secteur public est passé de 3.000 à 4.500 dirhams, soit une hausse de 50%.

Les résultats du dialogue social portent aussi, a-t-il rappelé, sur la suppression de l’échelle 7 pour les fonctionnaires appartenant aux catégories d’adjoints administratifs et d’assistants techniques, ainsi que la révision de l’impôt sur le revenu, l’augmentation du quota de promotion dans le grade et l’approbation de plusieurs mesures au profit du personnel de l’éducation.

Le ministre délégué a estimé, dans le même cadre, que "l’effort consenti par le gouvernement découle de sa conviction que le chantier de l’État social est intégré, en ce sens qu’il cible les populations vulnérables bénéficiant du système de couverture médicale et d’aide sociale ainsi que la catégorie des fonctionnaires et des salariés".

M. Baitas a souligné, à cet égard, que "les résultats du dialogue social reflètent la volonté du gouvernement de renforcer les aspects économique et des droits de l’Homme à travers des chantiers et des mesures ayant un impact sur les citoyens".

IDE : un niveau record de 16,1 MMDH à fin mai

Le volume des investissements directs étrangers (IDE) a atteint un record de 16,1 milliards de dirhams (MMDH) à fin mai dernier, soit une hausse de près de 20% par rapport à la même période un an auparavant, a encore indiqué le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement.

Cette augmentation record, considérée comme le deuxième plus haut niveau d’IDE dans l’histoire de l’économie nationale, est attribuable essentiellement aux réformes engagées par le gouvernement en matière de la charte de l’investissement et du climat des affaires, a fait savoir M. Baitas lors d’un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement.

En outre, le ministre a souligné que la croissance du volume de l’investissement s’est reflétée sur la création d’emplois. Il a, à cet effet, rappelé que le volume des investissements approuvés par la Commission nationale des investissements (CNI) a été multiplié par 4,5 et le nombre d’emplois prévus par 6,5.

M. Baitas a également noté que depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle charte de l’investissement en mars 2023, la CNI a tenu cinq sessions qui ont connu l’approbation de 115 projets totalisant 173 MMDH et permettant la création de 96.000 emplois.

82% de ces projets, dont les conventions ont été signées, "ont effectivement démarré et auront un impact significatif sur les IDE, ainsi que sur l’investissement privé national".

Une série de projets de décrets

Le Conseil de gouvernement a également approuvé une série de projets de décrets qui s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des engagements issus du dialogue social.

Il s’agit des projets de décrets relatifs au statut particulier du corps interministériel des administrateurs, au statut particulier du corps interministériel des ingénieurs et des architectes, au statut particulier du corps interministériel des rédacteurs, au régime indemnitaire propre au corps interministériel des techniciens, au statut particulier du corps interministériel des assistants administratifs, ainsi qu’au statut particulier du corps interministériel des techniciens adjoints, a indiqué le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, lors du même point de presse à l’issue de la réunion hebdomadaire du Conseil.

Le Conseil a également approuvé les projets de décret relatifs au statut particulier du corps interministériel des formateurs des établissements de formation professionnelle, au régime indemnitaire propre à certains fonctionnaires des administrations publiques, à l’institution d’une indemnité de hiérarchie administrative en faveur des fonctionnaires et cadres de l’administration centrale, du personnel commun aux administrations publiques et des personnels des cadres particuliers de certains départements ministériels, et au statut particulier du corps de l’inspection générale des finances, a souligné M. Baitas.

Il s’agit aussi des projets de décrets relatifs aux statuts particuliers des fonctionnaires de la Chambre des représentants et de la Chambre des conseillers, au statut particulier du personnel du ministère des affaires étrangères et de la coopération, à l’institution d’un corps de conseillers juridiques des administrations auprès du Secrétariat général du gouvernement, à la fixation des indemnités et avantages alloués aux magistrats des premier, deuxième et troisième grades, des indemnités et avantages accordés aux magistrats de grades exceptionnel et d’excellence et des indemnités et avantages destinés aux magistrats hors échelle, ainsi qu’au statut particulier du corps du secrétariat-greffe, a ajouté le ministre.

Les projets de décrets adoptés portent également sur le statut particulier des fonctionnaires de l’administration pénitentiaire et de réinsertion, le statut particulier des personnels du Conseil supérieur de l’autorité judiciaire, le statut particulier des fonctionnaires de l’Administration des douanes et impôts indirects, la fixation des indemnités et avantages accordés aux magistrats des juridictions financières, le statut particulier du personnel du Conseil de la concurrence, l’institution d’une fonction supérieure de chargé d’études au sein des différents départements ministériels, ainsi que le statut particulier du corps des inspecteurs du travail.

Il est également question du statut particulier du personnel de la sûreté nationale, du statut particulier du personnel du ministère des affaires culturelles et du statut particulier des fonctionnaires du ministère de l’économie et des finances, a ajouté M. Baitas.

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