Politique
Dissolution de la CODESSA : La caisse noire qui a fini par avoir raison de cette caisse de résonnance algérienne
Amina Haïdar : Certains, certains, en forçant le trait jusqu’à la caricature ont voulu en faire une Ghandi sahraoui. Face à la contestation de ses propres amis, elle finit par dissoudre la CODAESSA qui lui servait de caisse noire à cette caisse de résonnance algérienne.
Laâyoune - L'horizon s’assombrit pour les relais des séparatistes dans les provinces du Sud qui s’entre-déchirent sur le partage du butin des pétrodollars algériens avant de se résoudre à l’autodissolution pure et simple de leur officine de propagande à Laâyoune, le "Collectif des défenseurs des droits de l'Homme sahraouis" (Codesa). Désemparés face aux succès engrangés par le Maroc à l’international dans la gestion du conflit du Sahara, qu’illustrent les ouvertures en cascade de consulats à Laâyoune et à Dakhla, les séparatistes n’ont plus qu’à constater l’ampleur des dégâts.
Mais cette fois-ci la pilule est dure à avaler, puisque le bailleur de fonds, qui se retrouve au en crise à cause du tarissement des entrées en devises et de la corruption qui gangrène son économie, est incapable de voler à la rescousse pour soustraire ses protégés à leur mauvaise posture. La faillite de cette entreprise séparatiste a été actée dans un communiqué au ton fataliste par la dénommée Aminatou Haidar.
“Je considère notre présent communiqué comme l’annonce légale et officielle de la dissolution du « Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’Homme » (CODESA), comme le meilleur choix accepté par la majorité absolue des membres de ce groupe”, a affirmé celle qui s’est auto-proclamée “présidente” de ce “collectif”. Le texte énumère, avec une franchise inhabituelle, les motifs de cette mise à mort de la caisse de résonance de la propagande algéro-polisarienne dans les provinces du Sud : “mécontentement” de la majorité des membres du comité exécutif, gestion “arbitraire”, absence de démocratie interne et distribution “douteuse” d’invitations pour les voyages à l’étranger.
Et c’est ce dernier point qui cristallise les frustrations au sein de ce groupe de séparatistes au service d’Alger.
Le CODESA, un fonds de commerce pour Aminatou Haidar et ses acolytes
Depuis les premiers jours de sa création, Aminatou Haidar et consorts ont fait du CODESA une caisse noire très lucrative pour mener un train de vie des plus confortables aux frais du contribuable algérien. Car c’est par le biais de cette bulle associative que ces individus reçoivent les virements de pétrodollars en provenance d’Alger ainsi que des invitations et des billets d’avion pour sillonner le monde et défendre une cause perdue.
Pour rappel, la création du CODESA a été décidée à Alger pour tenter de perturber le processus de développement vertueux mis en branle par le Maroc dans les provinces du Sud, au prix d’énormes investissements publics et privés et de sacrifices d’hommes et de femmes attachés à l’unité de leur pays.
Pour tenter de donner de la crédibilité à cette entreprise de déstabilisation, il fallait recruter des individus vivant à l’intérieur des provinces du Sahara, facilement manipulables et prêts à toutes les compromissions et les trahisons en contrepartie d’une poignée de pétrodollars. Ils sont ensuite invités à Alger pour s’abreuver, à la source, de la haine envers le Maroc, avant de suivre une instruction militaire par les casernes algériennes.
De retour au Maroc, ils mettent à profit le climat de liberté et de tolérance qui règne à Laâyoune, Dakhla ou Es-Smara pour provoquer les forces de l’ordre et fomenter des troubles avant de ressortir leur ritournelle éculée sur les “violations des droits de l’Homme” et les "manifestations contre l’occupation marocaine”.
L’APS et certains médias espagnols sont avisés à l’avance et le tour est joué !
Sauf que personne n’est dupe, les sirènes du séparatisme sont désormais inaudibles et ceux qui mènent la danse sont confondus par leurs actes cruels. Les habitants de Laâyoune et l’opinion publique nationale et internationale garderont en mémoire, et pour longtemps, le triste souvenir des événements douloureux de Gdeim Izik en novembre 2010 qui ont été l’œuvre de miliciens entraînés, financés et formés au maniement des armes par les militaires algériens durant les fameuses “universités d’été des cadres du 'Polisario’”.
Les scènes insoutenables de onze éléments des forces de l’ordre égorgés ou écrasés par des véhicules 4X4 et leurs dépouilles souillées resteront toujours gravées dans la mémoire de toutes les personnes éprises de paix et de justice pour renseigner sur le vrai visage de ces “défenseurs” des droits de l’Homme.
C’est pour cette raison que la fermeture de cette boite de propagande n’a ému personne à Laâyoune, puisque les citoyens marocains d’origine sahraouie ont déjà fait le choix de l’autonomie et ne prêtent aucune attention aux gesticulations de ces fauteurs de troubles.
Maintenant que les artisans de cette escroquerie s’entre-déchirent en public, les authentiques sahraouis souhaitent que ces égarés reviennent à la raison et fassent le choix courageux de quitter le navire du séparatisme et de rompre avec les services algériens pour contribuer à la construction d’un avenir meilleur au Sahara marocain dans le cadre de l’autonomie.
La Patrie n’est-elle pas encore clémente et miséricordieuse !.