Politique
L'Essentiel des séances d'écoute entamées par la CSMD avec les institutions et forces vives
Rabat - Voici l'Essentiel des séances d'écoute entamées le 02 janvier 2020 par la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD) avec les représentants des institutions et forces vives de la Nation, comprenant des partis politiques, des syndicats, le secteur privé et les associations:
Parti de la justice et du développement
- Les propositions du PJD relatives concernant le nouveau modèle de développement s'articulent autour de trois thèmes principaux, à savoir "la nécessité de s'appuyer sur l'ensemble des valeurs sociétales inclusives et authentiques, la consécration du choix démocratique et le renforcement du système de gouvernance".
Parti de l'Union socialiste des forces populaires (USFP)
- L'USFP a élaboré sa vision du nouveau modèle de développement autour de cinq principaux axes, à savoir les piliers institutionnel, économique, social, sociétal et culturel.
Parti de l'Istiqlal (PI)
-Pour le PI, le nouveau modèle de développement doit rompre avec l'économie de rente et des privilèges, et adopter une gouvernance basée sur l'efficacité et la globalité.
Parti du Mouvement démocratique et social (MDS)
- Le MDS prône un modèle de développement basé sur la consolidation du chantier de la régionalisation avancée, tout en mobilisant les moyens pour atteindre cet objectif.
L'Union marocaine du travail (UMT)
- Pour l'UMT, le nouveau modèle de développement doit prendre en considération le respect des lois sociales, la garantie des conditions de travail décentes et la réalisation de la justice fiscale.
L'union Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM)
- L'Union Générale des Travailleurs du Maroc estime que le nouveau modèle de développement doit immanquablement garantir les droits syndicaux et la protection sociale de la classe ouvrière, et faire du mouvement syndical un partenaire à part entière dans le processus développement économique et social, ainsi que le renforcement des rôles des médiateurs sociaux.
La Confédération démocratique du travail (CDT)
- La Confédération démocratique du travail appelle à revoir le mode de gouvernance en matière de travail, en garantissant aux syndicats une présence dans les conseils d'administration et de surveillance, afin qu'ils participent à la prise des décisions stratégiques qui concernent les travailleurs marocains.
Parti de l'Union Constitutionnelle (UC)
- L’UC estime que le nouveau modèle de développement en cours d'élaboration doit prendre en compte la nécessité d'orienter une grande partie des investissements publics vers les secteurs productifs et pourvoyeurs d’emplois.
Parti du progrès et du socialisme (PPS)
- Pour le PPS, le nouveau modèle de développement doit se baser en principe sur le positionnement de l'individu au cœur du processus de développement
Parti du Mouvement populaire (MP)
- Selon le MP, le nouveau modèle de développement doit tenir compte de l’importance de venir à bout des disparités territoriales et de développer le monde rural.
L’Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC)
- L'AMPCC appelle à doter les régions des ressources humaines et matérielles adéquates afin de profiter des potentialités dont elles regorgent.
Pari du Rassemblement national des indépendants (RNI)
- Pour le RNI, l’emploi, la santé et l’éducation sont des secteurs prioritaires dans la construction du nouveau modèle de développement.
La Fédération démocratique du travail (FDT)
- La Fédération souligne la centralité de l'éducation et de la formation dans le processus de construction du nouveau modèle de développement.
L'Association des régions du Maroc (ARM)
- La vision de l'ARM se base sur les recommandations des premières Assises nationales de la régionalisation avancée.
Parti Authenticité et Modernité (PAM)
- Le Parti se prononce en faveur d'un contrat social qui s'inspire des valeurs et principes énoncés dans la Constitution, ainsi que dans le système international des droits de l'Homme dans le cadre de l'élaboration du nouveau modèle de développement.
La Fédération des chambres d'Artisanat (FCA)
- La Fédération appelle à la promotion de l’artisanat dans le monde rural, à appuyer la présence de la femme artisane, et la commercialisation des produits artisanat, ainsi que la promotion de la politique des exposions régionales, le financement des entreprises professionnelles et l'implication des représentants du secteur dans le dialogue sociale.
Parti de la Gauche Verte (PGV)
- Le parti appelle à inclure la dimension environnementale dans le nouveau modèle de développement et à placer l'Homme au cœur du processus de développement.
Parti de l'Unité et de la Démocratie (PUD)
- Pour le PUD, le nouveau modèle de développement doit être équitable et mis en oeuvre sur le terrain de manière efficace. Le parti appelle aussi à lutter contre la corruption, et à instaurer la justice sociale, tout en cherchant les solutions aux problèmes que confronte le citoyen et en rétablissant la confiance dans l'action politique et partisane et dans les institutions.
L'Organisation démocratique du travail (ODT)
- L'Organisation souligne la nécessité de prendre en compte, dans le cadre du nouveau modèle de développement, l'amélioration des conditions de vie de la classe ouvrière avec en particulier l'augmentation des salaires et la revalorisation des pensions des retraités et leurs ayants-droit.
Sept partis politiques sans représentation parlementaire
- Les représentants de sept partis politiques, à savoir Al Ahd Addimocrati, le Parti des forces citoyennes, Parti démocratique de l'indépendance, le Parti du renouveau et de l'équité, le Parti de l'environnement et du développement durable, le Parti démocrate national et le Parti de la renaissance et de la vertu ont plaidé en faveur du renforcement de la régionalisation avancée et la réduction des disparités territoriales.
La Fédération des chambres des pêches maritimes (FCPM)
- Pour la FCPM, le nouveau modèle de développement doit prendre en considération les grands défis auxquels fait face le secteur de la pêche maritime au Maroc, qui connaît des évolutions et souffre de problèmes.
La Fédération des chambres d'agriculture au Maroc (FECAM)
- Pour la FECAM, il s'agit de profiter du bilan positif du Plan Maroc Vert (PMV) afin de promouvoir le secteur agricole et le hisser en levier solide de l'économie nationale.
L'Union Nationale du travail au Maroc (UNTM)
- L'UNTM insiste sur la nécessité pour le nouveau modèle de développement d'accorder une importance particulière à la promotion de la sécurité sociale des salariés.
La Fédération de la Gauche Démocratique (FGD)
- La FGD plaide en faveur de trouver des solutions à la "crise complexe" que connait le Maroc et ce en adoptant des "réformes profondes" susceptibles de réaliser la justice sociale.
Sept partis politiques sans représentation parlementaire
- Il s'agit du Parti de centre social, du Parti Union marocaine pour la démocratie, du Parti de la Liberté et de la Justice sociale, du Parti Al Amal, du Parti des Néo-démocrates, du Parti de l'Action et du Parti Annahda.
- Ces partis insistent, pour l'élaboration du nouveau modèle de développement, sur la mise en oeuvre de la régionalisation, la rationnalisation des ressources financières, la consécration de la justice fiscale, et la promotion de la culture, du patrimoine national et de l'Histoire du Maroc.
L'Instance nationale de la probité de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC)
- L'INPPLC appelle à faire de la lutte contre la corruption "un axe fondamental" dans l'élaboration du nouveau modèle de développement.
La FCMCIS insiste, pour l'élaboration du nouveau modèle de développement, sur la promotion des petites et moyennes entreprises (PME).
Le Haut-commissariat au plan (HCP)
- Le HCP appelle à l'élaboration d'un modèle de développement qui prend en compte les nouvelles évolutions intervenues sur les scènes nationale et internationale.
Le Conseil de la Concurrence
- Le Conseil de la Concurrence plaide pour une mobilisation de l’ensemble des acteurs et forces vives pour créer des richesse nouvelles et libérer les énergies.
Le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH).
- Pour élaborer sa vision du modèle de développement, le CNDH s'est basé sur "le droit au développement", qui repose sur des bases fondamentales telles que les droits de l'Homme, la démocratie et le développement, tout en plaçant l'Homme au centre du processus de développement.
Le Groupement professionnel des Banques du Maroc (GPBM)
La Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA)
- La HACA appelle, pour l'élaboration du nouveau modèle de développement, à soutenir et à mettre à niveau le pôle audiovisuel public économiquement et professionnellement afin de répondre aux attentes du citoyen dans ce domaine.
Le Conseil national de la presse (CNP)
- Le Conseil appelle à relever les défis du secteur de la presse écrite et électronique, ainsi que les contraintes dont fait face le secteur de l'audiovisuel.
La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM)
- La CGEM plaide pour la consolidation du rôle du secteur privé et de l'entreprenariat, à travers l'intégration du secteur informel, l'instauration d'un modèle de développement axé sur la solidarité, l'efficacité et la transparence, l'intégration des jeunes et de la femme, ainsi que le renforcement du rôle des maisons de la culture.
L’Institution du Médiateur du Royaume
- La vision de l’Institution aspire à l'instauration d'un nouveau concept du services publics afin de mettre le citoyen au coeur du modèle de développement.
La Coalition marocaine des instances des droits de l'Homme (CMIDH)
La Confédération marocaine de l'agriculture et de développement rural (COMADER)
- La COMADER appelle à encourager l'économie d'eau et à la mobilisation et la protection des ressources hydriques dans le cadre du nouveau modèle de développement.
L'Association marocaine des exportateurs (ASMEX)
- L'ASMEX appelle à mettre en place un nouveau modèle d'exportation qui puisse permettre un équilibre dans les ressources nationales et une augmentation qualitative des exportations.