Le maire de Casablanca : ''Non, mssieu, cé pas moi, cé lui !''

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Abdelaziz El Omari, et son prédécesseur Mohamed Sajid, deux figures de la continuité de la mauvaise gestion.

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Abdelaziz El Omari, une passable gueule d’acteur que l’on pourrait croire évadé de la série turque Harim Assoultane.  Que l’on aurait aimé voir ailleurs, plutôt que dans ce mauvais rôle de composition qu’il ne maitrise apparemment pas : maire de Casablanca. 

On attendait de lui qu’il assume ses fonctions, dise sa part de responsabilité, démissionne de son poste si cela devait servir d’exemple, amener dans le futur les responsables à être responsables… C’est ce qu’aurait fait, à en croire ce qu’on nous en raconte, Omar ibn El Khattab, compagnon du prophète et, à l’occasion, référence mythique, pour ne pas mythologique, du maire de la capitale économique du Royaume. 

L’islamiste Abdelaziz El Omari n’a pas ce courage, ni les roubignolles qui vont avec. Tout comme un membre du bureau du conseil contacté par Medias24, qui requiert l’anonymat pour répéter les contresens de son président. Etait-il anonyme quand il promettait monts et merveilles aux électeurs qui avaient droit à son portrait format affiche et format tract en sus de son CV passé par le billard d’un plasticien des biographies botoxées ?    

Mais restons avec Monsieur le maire qui conseille à ceux qui ont voté pour lui de s’adresser à la Lydec pour les dédommagements. Lui il s’en lave les mains. Avec toute l’eau qui coule à Casablanca, ce ne doit pas être très difficile. Mais pas très propre non plus.  A la tête d’affiche de vaillant jeune premier de la Métropole, Monsieur le maire préfère donc le second et mauvais rôle de l’élève chahuteur qui du fond de la classe jure ses grands dieux : « non, mssieu, cé pas moi cé lui ». Il écume le plateau de 2M, de la mauvaise écume comme celle que dégagent les égouts mal ou pas tout curés, pour dire : ce n’est pas la commune c’est Lydec.   

Ce n’est pas la première fois que suite à des pluies diluviennes, la capitale économique du Royaume se retrouve sinistrée. Ni la dernière, il faut craindre. Du moins tant qu’à la tête de la ville il y a des hommes de la trempe de son maire. Prenez « trempe » comme une litote. 

A ce que l’on sache, la Lydec fait de la gestion déléguée et est subordonnée à un cahier des charges qu’un maire et consorts dans une commune ont précisément pour charge de veiller à sa juste exécution. A sa mise à jour si besoin. Pas à venir ajouter l’eau de leurs pleurnicheries au déluge qui a déjà emporté l’image de la Smart Cité.  NK  

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