Législatives : Le Wali de Marrakech invalide la candidature de Hamad Kabbaj

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La candidature de Hamad Kabbaj a été invalidée par le Wali de Marrakech, apprend-t-on dans une lettre ouverte, adressée par le concerné au roi et publiée sur sa page facebook

Hamad Kabbaj a publié tôt ce matin, une lettre ouverte au roi, où il conteste l’invalidation de sa candidature, la qualifiant d’ « injustice flagrante et de grande humiliation ». Dans cette lettre ouverte de l’ex-candidat du PJD, publiée sur sa page facebook, nous pouvons lire les motifs invoqués par le Wali, notamment la propagation d’idées extrémistes incitant à la discrimination et à la haine.

Ainsi, la lettre envoyée par le Wali à l’intéressé affirme que « l’enquête administrative en ce qui concerne le dossier de candidature, a démontré que la personne concernée a exprimé publiquement des positions contraires aux principes fondamentaux de la démocratie, tels que sanctionnés par la Constitution du Royaume, à travers la propagation d’idées extrémistes incitant à la discrimination, la haine et la violence entre les composantes de la société marocaine ».

Hamad Kabbaj nie ces accusations, allant jusqu’à affirmer que si « ces accusations sont vraies il faut m’arrêter immédiatement et me mettre en prison dans l’attente de mon procès car je représenterais un danger pour mon pays et je refuse que mon pays soit exposé à tout danger quel qu’il soit. » Le fait est que M. Kabbaj a laissé plusieurs traces sur internet de ces incitations à la haine, notamment sur des tweets datant d’octobre 2015.

Dans ces tweets, on peut lire clairement que “L’heure ne sera pas tant que les musulmans ne combattront pas les juifs, les musulmans les tueront et les juifs se cacheront”. Hamad Kabbaj qui a nié ces déclarations pendant toute la période de pré-campagne, notamment dans plusieurs interviews accordées aux médias, aurait dû prendre la peine de les effacer de son compte tweeter. L’invalidation aurait été anti-démocratique, si les faits n’étaient pas avérés. Mais à l’heure du digitale, les traces de ces incitations à la haine sont trop visibles pour être ignorées.

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