Au lendemain de l’installation du président désigné par l’armée algérienne, la diplomatie algérienne tente de retrouver une certaine virilité en s’élevant contre la décision souveraine des Comores d’ouvrir un consulat à Laayoune. 

Dans un communiqué, les Affaire étrangères algériennes, éberluées par cette décision, qualifie cette mesure « d’une gravité exceptionnelle » et renouent avec leurs anciens accents, un temps ramollis par le hirak  et en rajoutent même comme pour signer un retour illusoire sur la scène internationale. 

Pour l’Algérie la décision souveraine des Comores "constitue un précédent inacceptable (sic) d’atteinte aux principes régissant le statut des territoires non-autonomes »  

Se permettant de donner des leçons déplacées en matière de solidarité qu’e-elle ferait mieux de s’appliquer à elle-même, "l’Algérie considère que la décision des autorités comoriennes est une atteinte grave aux principes de solidarité agissante qui doivent guider les relations entre les pays africains (…) »