Politique
Sahara : Stéphane Dujarric assure que l’ONU ne prend pas parti
L’organisation des Nations-Unies « ne prend pas parti » dans la question du Sahara, a affirmé, ce mardi 3 avril à New York, Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de cette organisation internationale
« L’ONU ne prend pas parti. La Mission onusienne (MINURSO) rend compte de ce qu'elle observe. C'est une zone très vaste qu'ils doivent couvrir. Ils partent et rapportent ce qu'ils voient », a-t-il expliqué lors de son point de presse quotidien, en réponse à une question sur les allégations de certains médias sur le sujet.
« Mais encore une fois, il ne s'agit pas de prendre parti. Il s'agit de rapporter ce que nous observons, comme le fera le secrétaire général dans son rapport » au conseil de sécurité, a souligné Stéphane Dujarric.
Pour rappel, l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc aux Nations Unies, Omar Hilale, avait transmis, dimanche dernier, une lettre au président du conseil de sécurité, Gustavo Meza-Cuadra, dans laquelle il a mis en garde que le déplacement de toute structure civile, militaire, administrative ou de quelque nature que ce soit, du "Polisario", des camps de Tindouf en Algérie, vers l'Est du dispositif de sécurité au Sahara Marocain, « constitue un casus belli ».
Il a, en outre, fait observer que « le maintien de la présence illégale des éléments armés du Polisario dans la zone tampon de Guergarate constitue une violation flagrante de l'Accord Militaire N1 », en notant qu’il s’agit là d’ « un défi inadmissible au Conseil de Sécurité, à l'ONU et à son Secrétaire Général, Monsieur Antonio Guterres », qui avait, dans ses déclarations du 25 février 2017 et du 6 janvier 2018, ainsi que dans son rapport S/2017/307, en date du 10 avril 2017, « exigé le respect total du statu quo et de la libre circulation dans la zone tampon de Guergarate ».