Un stimulus électrique pour la mémoire à court terme qui reste à vérifier

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“La question de savoir si ces améliorations se produiraient pour les souvenirs de tous les jours, plutôt que pour les listes de mots, reste à tester"

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Washington - La stimulation cérébrale améliore la mémoire à court terme chez les personnes âgées pendant un mois, selon une nouvelle étude publiée lundi dans le magazine spécialisé "Nature Neuroscience".

Il ressort de cette étude réalisée par une équipe de chercheurs de l'Université de Boston que l’envoi de courants électriques à deux parties du cerveau connues pour stocker et rappeler des informations a légèrement stimulé le rappel immédiat des mots chez les personnes de plus de 65 ans.

“La question de savoir si ces améliorations se produiraient pour les souvenirs de tous les jours, plutôt que pour les listes de mots, reste à tester", a déclaré Masud Husain, professeur de neurologie et de neurosciences cognitives à l'Université d'Oxford, cité par la chaîne d’information US CNN.

Pourtant, l'étude "fournit des preuves importantes que la stimulation du cerveau avec de petites quantités de courant électrique est sans danger et peut également améliorer la mémoire", a indiqué, de son côté, le Dr Richard Isaacson, directeur de la clinique de prévention de la maladie d'Alzheimer au Center for Brain Health de Florida Atlantic University.

Les améliorations ont été plus détectées chez les personnes de l’étude ayant les souvenirs les plus faibles, qui "seraient considérées comme ayant une déficience cognitive légère", a déclaré le neuroscientifique Rudy Tanzi, professeur de neurologie à la Harvard Medical School, également cité par CNN.

La stimulation cérébrale effectuée dans cette étude provenait d’un appareil semblable à un bonnet de bain parsemé d’électrodes positionnées pour fournir le courant électrique à des zones spécifiques du cerveau, selon le site d’information “lesactualites.news”, qui indique que l’équipe de recherche s’est intéressée à deux domaines principaux : l’un lié à la mémoire de travail (qui détient temporairement des informations et chevauche la mémoire à court terme) et l’autre lié à la mémoire à long terme.

L’équipe de recherche a divisé 60 participants âgés de 65 à 88 ans en trois groupes : un groupe portait l’appareil mais n’a reçu aucune stimulation électrique, le second a reçu une stimulation dans la région associée à la mémoire de travail et le troisième a reçu une stimulation dans la zone associée à la mémoire à long terme.

Pendant quatre jours consécutifs, les participants ont reçu le traitement (ou le faux traitement) tout en effectuant une tâche de mémoire où on leur a lu une liste de 20 mots et on leur a demandé de les rappeler. Les chercheurs ont cherché à voir à quelle fréquence ils se souvenaient des mots au début de la liste (mémoire à long terme) et à la fin de la liste (mémoire de travail), d’après la même source.

 

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