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Une source proche atteste que l?ordre r?gional des m?decins aurait class? l?affaire du professeur, ce qui devrait induire en toute logique une position similaire de l?ordre national des m?decins.
Tout a commenc? lorsque le professeur Chafik Chraibi a particip? ? l??mission ?Envoy? sp?cial? qui a consacr? un reportage sur l?avortement au Maroc, diffus? sur France 2 le 11 d?cembre courant.
Le pr?sident de l?Association marocaine de lutte contre l?avortement clandestin (AMLAC) est accus? par le ministre de la Sant? d?avoir particip? ? une ?mission t?l?vis?e fran?aise qui n?avait pas d?autorisation pr?alable de tournage.
Le ministre de la sant? a ainsi adress? plusieurs courriers au Conseil de l?ordre des m?decins, ? la Facult? de m?decine et au CHU de Rabat pour leur demander de se saisir du ?cas Chraibi? qui aurait d?rog? aux r?gles d??thique m?dicale.
Une source proche atteste que l?ordre r?gional des m?decins aurait class? l?affaire du professeur, ce qui devrait induire en toute logique une position similaire de l?ordre national des m?decins.
Rappelons qu?entre 600 et 800 Marocaines avortent clandestinement tous les jours dans des conditions sanitaires effroyables. Et pour cause, le Code p?nal sanctionne l?avortement qui n?est autoris? que dans les cas o? la vie ou la sant? de la m?re sont menac?es. Pas question au Maroc d?interrompre une grossesse caus?e par un viol, un inceste et encore quand il s?agit de malformations f?tales graves.